Chez Nous - 23 marzo 2025, 08:00

Parfums et cosmétiques

Profumi e belletti

Parfums et cosmétiques

In un’Italia che continua a sperare nella verità e nella giustizia, c’è chi, anziché riflettere sulla memoria storica, preferisce immergersi in un bagno di profumi e belletti. Parlo della Premier Giorgia Meloni, che, invece di essere presente alla Giornata del Ricordo delle Vittime delle Mafie a  Trapani  ha deciso di regalarsi una visita privata al Cosmoprof di Bologna. La scelta di Meloni di volare da Bruxelles al Marconi per andare a fare un giretto tra gli stand di cosmetici è il simbolo perfetto di un’Italia che rischia di dimenticare il valore della memoria, a favore di un futuro costruito sui profumi e sulle apparenze.

Il 21 marzo, in una giornata che avrebbe dovuto essere dedicata al ricordo delle vittime innocenti della mafia, la premier ha scelto la via della vanità. E non parliamo di un semplice passaggio: invitata dal senatore di Fratelli d’Italia Renato Ancorotti, Meloni è stata vista tra gli stand di una fiera in cui si celebra l’estetica e l’industria cosmetica. Da un lato, il dolore e il ricordo; dall’altro, il mondo patinato e scintillante del make-up e dei profumi. Un contrasto che non solo sfiora l’assurdo, ma lo travalica. Non bastano più nemmeno le parole. La memoria, quella vera, per la Meloni, sembra essere un optional.

Ma, purtroppo, la delusione non finisce qui. Il 21 marzo, giorno cruciale per ricordare le vittime delle mafie, la Meloni non si è presentata alla marcia di Libera a Trapani, organizzata da don Luigi Ciotti, l’eroe della legalità. Non si è fatta vedere tra la gente, in piazza, dove le voci delle vittime della criminalità organizzata avrebbero potuto sentire la sua vicinanza. Ma niente. La presidente del Consiglio si è limitata a un semplice post su X, un messaggio di circostanza per celebrare una giornata che avrebbe dovuto essere ben più di una sterile commemorazione social. Un tweet, tanto per non dare l'impressione di essere del tutto assente, ma senza mai scendere in piazza dove realmente si costruisce la memoria.

Eppure, nella stessa giornata, tra un sorriso e una foto scattata tra gli stand di cosmetici, la Meloni ha avuto modo di incontrare il suo compagno di partito, Renato Ancorotti, titolare di un impero nell’industria dei prodotti di bellezza. Perché, in fondo, la politica di oggi si fa anche in queste occasioni, no? Non c’è bisogno di scendere nei dettagli quando basta un'istantanea tra il fondotinta e la lacca per capelli. Perché tanto, che importa, un paio di ombretti venduti al Cosmoprof valgono più di una marcia contro la mafia, giusto?

Ed è così che la Premier ha scelto di passare il suo tempo: non tra i familiari delle vittime, ma tra profumi e belletti, lontana dalle piazze dove si chiede giustizia. Non possiamo non notare la disconnessione tra le parole e i fatti: un post sui social per ricordare le vittime delle mafie, ma nessuna reale azione, nessun impegno visibile per portare avanti la lotta contro la criminalità. La visita a Bologna, tra il glamour e l’apparenza, sembra ben più una mossa da passerella che un passo concreto verso una vera politica della memoria.

È un paese che si interroga, ma la politica sembra sempre più essere fatta di maschere e opacità. E mentre la Meloni continua a navigare tra le luci dei cosmetici, a Trapani c’è chi cammina con il peso del ricordo di una vita stroncata dalla mafia, chiedendo giustizia. Per loro, la memoria non è un oggetto da indossare come un profumo, ma una battaglia da vivere ogni giorno.

Non si può dire lo stesso per la nostra Premier. Per lei, la memoria delle vittime sembra essere un po’ come un prodotto di bellezza: si applica in modo superficiale, giusto per non sembrare fuori moda, ma senza mai entrare davvero nell’anima.

Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central

Profumi e belletti

Dans une Italie qui continue d’espérer en la vérité et en la justice, il y en a qui, au lieu de réfléchir à la mémoire historique, préfèrent se plonger dans un bain de parfums et de cosmétiques. Je parle de la Première ministre Giorgia Meloni, qui, au lieu d’être présente à la Journée du Souvenir des Victimes des Mafias à Trapani, a décidé de s’offrir une visite privée au Cosmoprof de Bologne. Le choix de Meloni de voler de Bruxelles à Marconi pour flâner entre les stands de cosmétiques est le parfait symbole d’une Italie qui risque d’oublier la valeur de la mémoire, au profit d’un avenir construit sur les parfums et les apparences.

Le 21 mars, lors d’une journée qui aurait dû être consacrée au souvenir des victimes innocentes de la mafia, la Première ministre a choisi la voie de la vanité. Et ce n’est pas simplement un passage rapide : invitée par le sénateur de Fratelli d’Italia, Renato Ancorotti, Meloni a été vue parmi les stands d’une foire où l’esthétique et l’industrie cosmétique sont célébrées. D’un côté, la douleur et le souvenir ; de l’autre, le monde brillant et scintillant du maquillage et des parfums. Un contraste qui ne frôle pas l’absurde, il le dépasse. Les mots ne suffisent plus. La mémoire, celle qui est vraie, semble pour Meloni être un simple accessoire.

Mais, malheureusement, la déception ne s’arrête pas là. Le 21 mars, jour crucial pour se souvenir des victimes des mafias, Meloni ne s’est pas présentée à la marche de Libera à Trapani, organisée par don Luigi Ciotti, l’héros de la légalité. Elle ne s’est pas montrée parmi les gens, sur la place, où les voix des victimes de la criminalité organisée auraient pu ressentir sa solidarité. Mais rien. La présidente du Conseil s’est contentée d’un simple post sur X, un message de circonstance pour célébrer une journée qui aurait dû être bien plus qu’une stérile commémoration sur les réseaux sociaux. Un tweet, juste pour ne pas donner l’impression d’être totalement absente, mais sans jamais descendre dans la rue, là où se construit véritablement la mémoire.

Pourtant, le même jour, entre un sourire et une photo prise parmi les stands de cosmétiques, Meloni a eu l’occasion de rencontrer son compagnon de parti, Renato Ancorotti, propriétaire d’un empire dans l’industrie des produits de beauté. Parce qu’après tout, la politique d’aujourd’hui se fait aussi lors de ces occasions, non ? Pas besoin de rentrer dans les détails quand une simple photo entre le fond de teint et la laque pour cheveux suffit. Après tout, peu importe, quelques fards à paupières vendus au Cosmoprof valent bien plus qu’une marche contre la mafia, n’est-ce pas ?

C’est ainsi que la Première ministre a choisi de passer son temps : non parmi les familles des victimes, mais entre parfums et cosmétiques, loin des places où l’on demande justice. On ne peut s’empêcher de remarquer la déconnexion entre les mots et les faits : un post sur les réseaux sociaux pour se souvenir des victimes des mafias, mais aucune action réelle, aucun engagement visible pour poursuivre la lutte contre la criminalité. La visite à Bologne, entre glamour et apparence, semble bien plus être un geste de vitrine qu’un véritable pas vers une politique de la mémoire.

C’est un pays qui s’interroge, mais la politique semble de plus en plus être faite de masques et d’opacité. Et pendant que Meloni continue de naviguer parmi les lumières des cosmétiques, à Trapani, il y a ceux qui marchent avec le poids du souvenir d’une vie fauchée par la mafia, demandant justice. Pour eux, la mémoire n’est pas un objet à porter comme un parfum, mais un combat à mener chaque jour.

On ne peut pas en dire autant pour notre Première ministre. Pour elle, la mémoire des victimes semble être un peu comme un produit de beauté : appliquée de manière superficielle, juste pour ne pas paraître démodée, mais sans jamais vraiment entrer dans l’âme.

Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central

piero.minuzzo@gmail.com

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