Chez Nous - 22 marzo 2025, 08:00

Que faire ?

Che fare?

Que faire ?

La Valle d'Aosta, un tempo simbolo di prosperità, oggi si trova a fare i conti con una realtà ben diversa da quella immagine di serenità e benessere che l’ha contraddistinta. Come evidenziato da Vittore Lume-Rezoli nel suo recente articolo, La Valle d'Aosta tra crisi e abbandono: una realtà da risollevare, la nostra regione sta vivendo una crisi economica e sociale che sembra peggiorare ogni anno, con una popolazione in costante declino e un tessuto economico che si sfalda lentamente.

Nel suo articolo, Lume-Rezoli richiama l’analisi del Dottor Massimo Leveque, il quale, durante la conferenza di Gressan, ha sottolineato la preoccupante decrescita demografica che ha ridotto la popolazione valdostana da 125.000 abitanti nel 2019 a 122.600 nel 2023. Questa tendenza non è un fenomeno isolato, ma una conseguenza di fattori che si intrecciano tra loro, creando un circolo vizioso che spinge sempre più giovani a lasciare la regione alla ricerca di opportunità altrove. L’incapacità della politica regionale di affrontare i problemi concreti della popolazione rende la situazione ancora più difficile da risolvere.

Il lavoro è una delle principali sfide da affrontare. La difficoltà di mantenere attività economiche nelle valli, unita alla chiusura di numerosi negozi di prossimità e la carenza di servizi essenziali, ha ridotto drasticamente la qualità della vita. L’inadeguatezza dei trasporti pubblici e l’assenza di un piano di sviluppo territoriale coerente continuano a costringere molti valdostani, soprattutto i giovani, a migrare verso altre zone del paese, dove le opportunità di crescita sono più concrete. La chiusura delle piccole attività agricole e artigianali, una volta cuore pulsante delle valli, ha segnato il declino di una tradizione che dava sostentamento a intere famiglie.

A questo si aggiungono gli effetti devastanti dell’abbandono dei territori montani. Molti comuni, una volta fiorenti grazie al turismo e alle piccole attività stagionali, oggi si trovano isolati e senza risorse. I cambiamenti climatici, con le loro imprevedibili conseguenze, e la scarsa manutenzione dei territori hanno portato a frane, esondazioni e danni ambientali che rischiano di compromettere ulteriormente il già fragile equilibrio economico. Il turismo, che potrebbe rappresentare una risorsa fondamentale per la Valle, è rimasto ancorato a modelli superati, mentre un nuovo approccio più sostenibile e innovativo fatica a prendere piede.

La politica, purtroppo, sembra non riuscire a trovare soluzioni concrete. Le scelte fatte dai nostri amministratori, spesso orientate più a soddisfare logiche di potere che le reali esigenze della comunità, stanno minando la fiducia della popolazione. La gestione delle risorse, anziché semplificarsi, è diventata più complicata, con enti e sigle che spesso si sovrappongono, impedendo un’efficace distribuzione dei fondi e dei servizi. I comuni, riorganizzati tramite le comunità montane, si sono svuotati di personale tecnico e non sono in grado di rispondere alle necessità quotidiane della popolazione.

Le abitazioni, simbolo di tradizione e identità, sono diventate una zavorra per molti. Le vecchie case di montagna, pur avendo un grande valore storico e culturale, non possono essere ristrutturate a causa di vincoli burocratici e fiscali, rendendo difficile per i giovani investire nel recupero di questi beni e vivere nelle valli. Un ulteriore motivo che spinge alla fuga verso la pianura, dove le opportunità economiche sembrano più promettenti.

Eppure, nonostante questo scenario desolante, c’è ancora spazio per la speranza. La Valle d'Aosta ha bisogno di un cambiamento radicale, di politiche lungimiranti che puntino sul rilancio del territorio, sull'inclusione dei giovani e sul sostegno alle famiglie. Non possiamo più accontentarci di politiche emergenziali, ma è necessario tracciare un piano di sviluppo che affronti le sfide del futuro con coraggio e determinazione. Investire in infrastrutture moderne, creare opportunità lavorative legate alle risorse naturali e al turismo sostenibile, rinnovare il sistema di trasporti e puntare su una gestione efficiente delle risorse sono solo alcune delle azioni che si rendono necessarie.

La Valle d'Aosta può ancora risollevarsi, ma per farlo è fondamentale che la politica abbandoni la gestione dell’ordinario e inizi a pensare al lungo periodo, ponendo al centro le esigenze reali della popolazione. La sfida è grande, ma è un’opportunità che non possiamo permetterci di perdere. Come sottolinea Vittore Lume-Rezoli nel suo articolo, se non si interverrà tempestivamente, tra dieci anni la situazione potrebbe essere ancora più drammatica. La rinascita della Valle d'Aosta è possibile, ma per farlo serve un impegno collettivo, una visione condivisa e un cambiamento radicale nel modo di gestire il nostro territorio.

Che fare?

La Vallée d'Aoste, autrefois symbole de prospérité, se trouve aujourd'hui confrontée à une réalité bien différente de l'image idyllique qu'elle incarnait autrefois. Comme l'a souligné Vittore Lume-Rezoli dans son récent article, La Vallée d'Aoste entre crise et abandon : une réalité à redresser, notre région vit une crise économique et sociale qui semble empirer chaque année, avec une population en déclin constant et un tissu économique qui se dégrade lentement.

Dans son article, Lume-Rezoli rappelle l'analyse du Docteur Massimo Leveque, qui, lors de la conférence de Gressan, a mis en évidence la préoccupante décroissance démographique qui a réduit la population valdôtaine de 125 000 habitants en 2019 à 122 600 en 2023. Ce phénomène n'est pas un cas isolé, mais le résultat de facteurs qui s'entrelacent, créant un cercle vicieux qui pousse de plus en plus de jeunes à quitter la région à la recherche d'opportunités ailleurs. L'incapacité de la politique régionale à traiter les problèmes concrets de la population rend la situation encore plus difficile à résoudre.

Le travail est l'un des principaux défis à relever. La difficulté à maintenir des activités économiques dans les vallées, combinée à la fermeture de nombreux magasins de proximité et à la pénurie de services essentiels, a considérablement réduit la qualité de vie. L'inadéquation des transports publics et l'absence d'un plan de développement territorial cohérent continuent de contraindre de nombreux Valdôtains, en particulier les jeunes, à migrer vers d'autres régions du pays, où les opportunités de croissance sont plus concrètes. La fermeture des petites exploitations agricoles et artisanales, autrefois le cœur battant des vallées, a marqué le déclin d'une tradition qui nourrissait des familles entières.

À cela s'ajoutent les effets dévastateurs de l'abandon des territoires de montagne. De nombreuses communes, autrefois prospères grâce au tourisme et aux petites activités saisonnières, se retrouvent désormais isolées et sans ressources. Les changements climatiques, avec leurs conséquences imprévisibles, et le manque d'entretien des territoires ont provoqué des glissements de terrain, des inondations et des dégâts environnementaux qui risquent de compromettre davantage l'équilibre économique déjà fragile. Le tourisme, qui pourrait représenter une ressource fondamentale pour la Vallée, reste ancré dans des modèles dépassés, tandis qu'une approche nouvelle, plus durable et innovante, peine à émerger.

Malheureusement, la politique semble incapable de trouver des solutions concrètes. Les choix faits par nos administrateurs, souvent plus orientés vers des logiques de pouvoir que vers les réelles nécessités de la population, minent la confiance du public. La gestion des ressources, au lieu de se simplifier, est devenue plus complexe, avec des organismes et des sigles qui se superposent souvent, empêchant une distribution efficace des fonds et des services. Les communes, réorganisées par les communautés de montagne, se sont vidées de leur personnel technique et ne sont plus en mesure de répondre aux besoins quotidiens de la population.

Les habitations, symboles de tradition et d'identité, sont devenues un fardeau pour beaucoup. Les anciennes maisons de montagne, bien qu'ayant une grande valeur historique et culturelle, ne peuvent pas être rénovées en raison de contraintes bureaucratiques et fiscales, rendant difficile pour les jeunes d'investir dans la réhabilitation de ces biens et de vivre dans les vallées. Un autre motif qui pousse à la fuite vers la plaine, où les opportunités économiques semblent plus prometteuses.

Cependant, malgré ce tableau désolant, il existe encore de l'espoir. La Vallée d'Aoste a besoin d'un changement radical, de politiques visionnaires qui misent sur la revitalisation du territoire, l'inclusion des jeunes et le soutien aux familles. Nous ne pouvons plus nous contenter de politiques d'urgence, mais il est nécessaire de tracer un plan de développement qui réponde aux défis de l'avenir avec courage et détermination. Investir dans des infrastructures modernes, créer des opportunités de travail liées aux ressources naturelles et au tourisme durable, renouveler le système des transports et miser sur une gestion efficace des ressources sont quelques-unes des actions nécessaires.

La Vallée d'Aoste peut encore renaître, mais pour cela, il est essentiel que la politique abandonne la gestion de l'ordinaire et commence à penser à long terme, mettant au centre les besoins réels de la population. Le défi est grand, mais c'est une opportunité que nous ne pouvons pas nous permettre de manquer. Comme le souligne Vittore Lume-Rezoli dans son article, si des mesures rapides ne sont pas prises, dans dix ans la situation pourrait être encore plus dramatique. La renaissance de la Vallée d'Aoste est possible, mais pour y parvenir, il faut un engagement collectif, une vision partagée et un changement radical dans la gestion de notre territoire.

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