Il ricordo della Giornata della Memoria, purtroppo, non è solo un'occasione per celebrare le vittime dell'Olocausto e della Seconda Guerra Mondiale, ma anche per fare i conti con una realtà inquietante che stiamo vivendo. Negli ultimi anni, infatti, in molte parti del mondo, e anche in Italia, stiamo assistendo a un preoccupante ritorno di forze politiche che sembravano essere state superate dalla storia: quelle che si rifanno, più o meno esplicitamente, ai principi del fascismo e del totalitarismo. Alcuni movimenti e partiti, soprattutto nella destra radicale, non solo non ripudiano il fascismo, ma talvolta lo celebrano, minimizzando la gravità delle sue atrocità o addirittura cercando di riscrivere la storia in modo distorto.
Questa realtà ci richiama alla memoria le parole della Costituzione Italiana, che all’articolo 1 stabilisce che "L’Italia è una Repubblica democratica, fondata sul lavoro" e che il fascismo è stato condannato per sempre dalla Legge 20 giugno 1948, n. 645, meglio conosciuta come la "Legge Scelba", che punisce la ricostituzione del partito fascista. Questi principi fondamentali sono il fondamento della nostra democrazia, della nostra libertà, eppure, a volte, sembra che vengano messi in discussione da chi tenta di far risorgere ideologie pericolose, che hanno causato sofferenza e morte.
Il ritorno di queste forze politiche è motivo di grande preoccupazione, perché le ideologie di odio, intolleranza e discriminazione non possono essere banalizzate, ma vanno sempre fermate sul nascere. La nostra memoria storica, che deve essere coltivata con attenzione, diventa ancora più importante in questo contesto. Non possiamo permetterci di dimenticare ciò che è accaduto, perché il fascismo e il nazismo non sono un capitolo chiuso della storia, ma un monito costante per le generazioni future.
In Valle d'Aosta, come in altre parti d’Italia, dobbiamo fare attenzione a non abbassare la guardia. La Resistenza che si è svolta tra le montagne valdostane non è solo una parte della nostra storia, ma anche una lezione che ci ricorda che la libertà, la giustizia e i diritti umani sono valori che vanno difesi ogni giorno, contro chiunque tenti di minarli. La memoria dei partigiani valdostani, che si opposero al fascismo e ai nazisti, è un patrimonio da custodire e un esempio da seguire. Loro ci hanno insegnato che la libertà non è mai scontata e che la lotta contro l'intolleranza e l'oppressione è un compito che non finisce mai.
In questo contesto, la Giornata della Memoria non deve solo essere un momento di riflessione sul passato, ma anche un richiamo all'impegno attivo per il presente. Non possiamo permetterci di restare indifferenti di fronte alla normalizzazione di ideologie fasciste o autoritarie. Dobbiamo educare le nuove generazioni non solo alla memoria storica, ma anche al valore della democrazia, del rispetto per gli altri, della tolleranza e della solidarietà. La libertà che oggi viviamo è il frutto di sacrifici immensi e non possiamo darla per scontata.
Il rischio che oggi corriamo è che la memoria diventi un rito formale, una celebrazione che resta solo nel passato. La vera sfida è quella di tradurre la memoria storica in azioni concrete per combattere le discriminazioni, l’odio e l’intolleranza che ancora oggi minacciano la nostra società. Ogni volta che vediamo chi tenta di riabilitare il fascismo, dobbiamo ricordare che la lotta per la democrazia e i diritti umani è un compito che ci riguarda tutti, senza eccezioni.
In conclusione, la Giornata della Memoria non è solo un’occasione per commemorare le vittime del passato, ma anche un'opportunità per riflettere sulle sfide del presente e del futuro. Se vogliamo veramente onorare coloro che hanno dato la vita per la nostra libertà, dobbiamo continuare a lottare contro qualsiasi forma di autoritarismo, discriminazione e odio. La memoria non è solo una questione di ricordo, ma di impegno quotidiano per costruire una società più giusta e libera, come i partigiani valdostani ci hanno insegnato.
Memoria e rigurgiti
Le souvenir de la Journée de la Mémoire, malheureusement, n'est pas seulement une occasion de célébrer les victimes de l'Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi de faire face à une réalité inquiétante à laquelle nous sommes confrontés. En effet, ces dernières années, dans de nombreuses régions du monde, et même en Italie, nous assistons à un retour préoccupant de forces politiques qui semblaient avoir été dépassées par l’histoire : celles qui se réfèrent, plus ou moins explicitement, aux principes du fascisme et du totalitarisme. Certains mouvements et partis, notamment à droite radicale, non seulement ne renient pas le fascisme, mais parfois le célèbrent, minimisant la gravité de ses atrocités ou cherchant même à réécrire l’histoire de manière distordue.
Cette réalité nous rappelle les paroles de la Constitution italienne, qui à l’article 1 établit que "L’Italie est une République démocratique, fondée sur le travail" et que le fascisme a été condamné à jamais par la loi du 20 juin 1948, n° 645, mieux connue sous le nom de "Loi Scelba", qui punit la reconstitution du parti fasciste. Ces principes fondamentaux sont le fondement de notre démocratie, de notre liberté, et pourtant, parfois, il semble qu'ils soient remis en question par ceux qui tentent de faire renaître des idéologies dangereuses, qui ont causé souffrance et mort.
Le retour de ces forces politiques est une source de grande inquiétude, car les idéologies de haine, d’intolérance et de discrimination ne peuvent être banalisées, elles doivent toujours être stoppées dès leur apparition. Notre mémoire historique, qui doit être cultivée avec soin, devient d'autant plus importante dans ce contexte. Nous ne pouvons pas nous permettre d'oublier ce qui s'est passé, car le fascisme et le nazisme ne sont pas un chapitre clos de l’histoire, mais un avertissement constant pour les générations futures.
En Vallée d'Aoste, comme dans d'autres régions d'Italie, nous devons veiller à ne pas baisser la garde. La Résistance qui s’est déroulée dans les montagnes valdôtaines n’est pas seulement une partie de notre histoire, mais aussi une leçon qui nous rappelle que la liberté, la justice et les droits humains sont des valeurs qu’il faut défendre chaque jour, contre ceux qui cherchent à les miner. La mémoire des partisans valdôtans, qui se sont opposés au fascisme et aux nazis, est un patrimoine à préserver et un exemple à suivre. Ils nous ont appris que la liberté n’est jamais acquise et que la lutte contre l’intolérance et l’oppression est une tâche qui ne se termine jamais.
Dans ce contexte, la Journée de la Mémoire ne doit pas seulement être un moment de réflexion sur le passé, mais aussi un appel à un engagement actif pour le présent. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester indifférents face à la normalisation des idéologies fascistes ou autoritaires. Nous devons éduquer les nouvelles générations non seulement à la mémoire historique, mais aussi à la valeur de la démocratie, du respect des autres, de la tolérance et de la solidarité. La liberté que nous vivons aujourd’hui est le fruit de sacrifices immenses et nous ne pouvons pas la prendre pour acquise.
Le risque que nous courons aujourd'hui est que la mémoire devienne un rite formel, une célébration qui reste confinée au passé. Le véritable défi est de traduire la mémoire historique en actions concrètes pour lutter contre les discriminations, la haine et l’intolérance qui menacent encore aujourd’hui notre société. Chaque fois que nous voyons ceux qui tentent de réhabiliter le fascisme, nous devons nous rappeler que la lutte pour la démocratie et les droits humains est une tâche qui nous concerne tous, sans exception.
En conclusion, la Journée de la Mémoire n'est pas seulement une occasion de commémorer les victimes du passé, mais aussi une opportunité de réfléchir aux défis du présent et de l'avenir. Si nous voulons vraiment honorer ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté, nous devons continuer à lutter contre toute forme d’autoritarisme, de discrimination et de haine. La mémoire n’est pas seulement une question de souvenir, mais d’engagement quotidien pour construire une société plus juste et plus libre, comme nous l'ont enseigné les partisans valdôtans.