In un paese che si dice civile, in un contesto che dovrebbe difendere il diritto alla salute e alla giustizia, ciò che è accaduto a Mazara del Vallo è un'ulteriore dimostrazione della follia che permea spesso le scelte politiche e le reazioni istituzionali. Quasi 400 ragazzi sono stati considerati assenti da parte di alcuni docenti, nonostante avessero preso parte a una manifestazione pacifica per rivendicare il proprio diritto alla salute. Un comportamento che risulta essere non solo ingiusto, ma anche profondamente disumanizzante.
Questi studenti non erano lì per questioni futili, non stavano facendo una protesta per ideali astratti o capricci. Si trovavano in piazza perché le loro vite e quelle dei loro compagni erano in pericolo. Il motivo della manifestazione è noto: oltre 3000 esami istologici, vitali per la diagnosi e la cura di patologie serie, sono stati consegnati con grave ritardo, lasciando la popolazione in un limbo di incertezze e paure. Invece di manifestare un minimo di comprensione per una situazione che travalica la sfera privata e arriva a toccare la salute pubblica, le istituzioni scolastiche hanno deciso di considerare questi studenti “assenti”, come se la loro lotta per il diritto alla salute fosse un atto di disinteresse verso il dovere scolastico.
Come ha spiegato Cittadinanzattiva "Segnare l’assenza nella giornata odierna significa imputare questi ragazzi e queste ragazze per eccesso di cittadinanza. Rivolgiamo dunque il nostro appello ai dirigenti delle scuole coinvolte, perché cancellino l’assenza. Sono gesti che non vanno puniti ma premiati, perché la loro voce è a difesa di un bene primario, costituzionalmente garantito”
Ma cosa sta succedendo in Italia? Come è possibile che la protesta di giovani che chiedono semplicemente di poter avere la certezza di non essere malati, che chiedono di non subire l’ulteriore tortura dell'attesa per diagnosi vitali, venga trattata con tale disprezzo? Qual è il messaggio che le autorità scolastiche, i dirigenti e i docenti inviano ai ragazzi che stanno semplicemente cercando di difendere un diritto fondamentale? Che la salute non è importante? Che il dovere scolastico prevale su ogni altra esigenza umana?
Ciò che è accaduto a Mazara del Vallo è una dimostrazione lampante di una gestione assurda e insensata della situazione. Non si può, infatti, accettare che in un contesto di crisi sanitaria, in cui centinaia di famiglie sono sotto pressione, il sistema scolastico risponda con simili misure punitive. La manifestazione non è stata una semplice ribellione contro l’autorità o l’ordine sociale; era una risposta disperata alla gestione disastrosa di un tema cruciale come la salute pubblica.
Non c’è nulla di più sacrosanto che pretendere risposte tempestive riguardo la propria salute, in particolare quando si parla di esami diagnostici che possono segnare il destino di una vita. Le istituzioni scolastiche, invece di stigmatizzare il comportamento dei ragazzi, avrebbero dovuto essere al fianco di queste giovani voci, dimostrando solidarietà e comprensione per la loro battaglia. Invece, si è scelto di mettere il dito nella piaga, punendo chi ha osato alzare la voce contro un sistema che ha fallito nel suo compito principale: tutelare i diritti fondamentali dei cittadini.
In una società che dovrebbe essere sempre più attenta alle esigenze dei giovani, le reazioni come quella di Mazara del Vallo non fanno altro che alimentare un senso di ingiustizia, frustrando i ragazzi e allontanandoli ulteriormente dalle istituzioni. Come ci si può aspettare che i giovani si sentano motivati e rispettati quando vedono che i loro diritti fondamentali vengono calpestati senza scrupoli?
Le istituzioni scolastiche dovrebbero ricordarsi che non sono entità separate dalla società. Sono il riflesso delle problematiche più ampie che attraversano il nostro paese. Se i ragazzi sentono di non poter trovare ascolto nemmeno tra le mura scolastiche, dove è possibile se non nella strada? Se il diritto alla salute non viene tutelato da chi ha il dovere di proteggere e formare i giovani, come possiamo pensare che i ragazzi possano nutrire fiducia nel futuro?
La protesta di Mazara del Vallo è un segnale di allarme, un grido disperato che non può e non deve passare inosservato. Le reazioni illogiche, punitive, e ingiustificate, non fanno altro che minare ulteriormente la già fragile relazione tra le nuove generazioni e le istituzioni. È ora di fare una seria riflessione su come gestire le emergenze sociali e sanitarie, e soprattutto su come rispettare, ascoltare e proteggere i nostri giovani, che sono il futuro di questa nazione.
Méditez chers Valdôtains
Illogiche follie
Dans un pays qui se dit civilisé, dans un contexte qui devrait défendre le droit à la santé et à la justice, ce qui s'est passé à Mazara del Vallo est une nouvelle démonstration de la folie qui imprègne souvent les choix politiques et les réactions institutionnelles. Près de 400 jeunes ont été considérés comme absents par certains enseignants, bien qu'ils aient participé à une manifestation pacifique pour revendiquer leur droit à la santé. Un comportement qui est non seulement injuste, mais également profondément déshumanisant.
Ces étudiants n'étaient pas là pour des questions futiles, ils ne protestaient pas pour des idéaux abstraits ou des caprices. Ils étaient dans la rue parce que leurs vies et celles de leurs camarades étaient en danger. Le motif de la manifestation est connu : plus de 3000 examens histologiques, essentiels pour diagnostiquer et traiter des pathologies graves, ont été livrés avec un retard considérable, laissant la population dans un limbe d'incertitudes et de peurs. Au lieu de faire preuve d'un minimum de compréhension pour une situation qui dépasse la sphère privée et touche à la santé publique, les institutions scolaires ont décidé de considérer ces étudiants comme "absents", comme si leur lutte pour le droit à la santé était un acte de négligence à l'égard du devoir scolaire.
Comme l'a expliqué Cittadinanzattiva : "Marquer l'absence aujourd'hui signifie accuser ces garçons et ces filles d'un excès de citoyenneté. Nous adressons donc notre appel aux responsables des écoles concernées, afin qu'ils annulent l'absence. Ce sont des gestes qui ne doivent pas être punis, mais récompensés, car leur voix défend un bien fondamental, garanti par la Constitution."
Mais que se passe-t-il en Italie ? Comment est-il possible que la protestation de jeunes qui demandent simplement la certitude de ne pas être malades, qui demandent de ne pas subir l'agonie d'une attente interminable pour des diagnostics vitaux, soit traitée avec un tel mépris ? Quel est le message que les autorités scolaires, les dirigeants et les enseignants envoient aux jeunes qui cherchent simplement à défendre un droit fondamental ? Que la santé n'est pas importante ? Que le devoir scolaire prime sur toute autre exigence humaine ?
Ce qui s'est passé à Mazara del Vallo est une démonstration éclatante d'une gestion absurde et insensée de la situation. En effet, il est inacceptable que, dans un contexte de crise sanitaire, où des centaines de familles sont sous pression, le système scolaire réponde par de telles mesures punitives. La manifestation n'était pas une simple rébellion contre l'autorité ou l'ordre social ; c'était une réponse désespérée à la gestion catastrophique d'un sujet crucial comme la santé publique.
Il n'y a rien de plus sacré que d'exiger des réponses rapides concernant sa propre santé, en particulier lorsqu'il s'agit d'examens diagnostiques qui peuvent déterminer le destin d'une vie. Les institutions scolaires, au lieu de stigmatiser le comportement des jeunes, auraient dû être aux côtés de ces jeunes voix, en leur montrant solidarité et compréhension pour leur lutte. Au lieu de cela, elles ont choisi de mettre le doigt sur la plaie, punissant ceux qui ont osé élever la voix contre un système qui a échoué dans sa mission principale : protéger les droits fondamentaux des citoyens.
Dans une société qui devrait être de plus en plus attentive aux besoins des jeunes, des réactions comme celle de Mazara del Vallo ne font qu'alimenter un sentiment d'injustice, frustrant les jeunes et les éloignant encore davantage des institutions. Comment peut-on s'attendre à ce que les jeunes se sentent motivés et respectés lorsqu'ils voient que leurs droits fondamentaux sont piétinés sans scrupules ?
Les institutions scolaires devraient se rappeler qu'elles ne sont pas des entités séparées de la société. Elles sont le reflet des problématiques plus larges qui traversent notre pays. Si les jeunes sentent qu'ils ne peuvent même pas trouver d'écoute dans les murs de l'école, où peuvent-ils le faire, sinon dans la rue ? Si le droit à la santé n'est pas protégé par ceux qui ont le devoir de protéger et de former les jeunes, comment pouvons-nous espérer que les jeunes aient confiance en l'avenir ?
La protestation de Mazara del Vallo est un signal d'alarme, un cri désespéré qui ne peut et ne doit pas passer inaperçu. Les réactions illogiques, punitives et injustifiées ne font qu'aggraver davantage la relation déjà fragile entre les nouvelles générations et les institutions. Il est temps de réfléchir sérieusement à la manière de gérer les urgences sociales et sanitaires, et surtout à la manière de respecter, écouter et protéger nos jeunes, qui sont l'avenir de cette nation.
Méditez chers Valdôtains