Il recente decreto sicurezza varato dal governo italiano rappresenta un ulteriore passo verso un progressivo restringimento delle libertà fondamentali, sollevando forti preoccupazioni non solo tra le forze politiche di opposizione, ma anche tra le stesse istituzioni preposte alla tutela della giustizia e dei diritti civili. L'Associazione Nazionale Magistrati, in particolare, ha manifestato la sua preoccupazione per un provvedimento che, pur rivendicando la difesa della sicurezza, finisce per erodere principi fondamentali come la presunzione di innocenza, il diritto alla difesa e la libertà di espressione.
La contestazione dell'Associazione Magistrati non è solo una posizione politica, ma una richiesta di tutela dei principi democratici che fondano la nostra Costituzione. Le misure incluse nel decreto, infatti, rischiano di minare gravemente il sistema giudiziario, imponendo restrizioni eccessive e ingiustificate, creando un clima di sfiducia e incertezza legale che danneggia l'intera società. Con l'introduzione di normative che ampliano il controllo statale, si corre il pericolo di limitare ulteriormente la libertà di pensiero, di espressione e di movimento, valori che hanno fatto della democrazia italiana un modello di civiltà.
Questa impostazione non è certo nuova per il governo, che negli ultimi anni ha adottato provvedimenti che sembrano andare in una direzione opposta rispetto alla tutela delle libertà individuali. È sufficiente ricordare le misure prese per limitare i diritti dei lavoratori e per ampliare la sorveglianza sulle comunicazioni private, con il pretesto della sicurezza. La realtà, però, è che l'equilibrio tra sicurezza e libertà non può essere facilmente sacrificato in nome di un "ordine pubblico" che rischia di diventare una camicia di forza per le libertà civili.
A fronte di queste misure che limitano le libertà, non possiamo fare a meno di notare l'assurdo paradosso che caratterizza la politica fiscale del governo. Mentre si criminalizzano i piccoli reati e si mettono sotto stretta sorveglianza le libertà individuali, l'esecutivo ha recentemente introdotto provvedimenti che di fatto condonano i debiti fiscali di chi non paga le cartelle esattoriali. Un colpo di spugna che, come spesso accade, va a beneficio di chi ha già goduto di privilegi economici, lasciando invece il peso dell'imposizione fiscale sugli onesti contribuenti, che ogni anno sono costretti a far fronte alle proprie responsabilità fiscali, con il rischio di essere colpiti dalla pesantezza di un sistema che non premia l'integrità ma semmai il disimpegno.
In questo contesto, non possiamo fare a meno di chiederci quale sia il futuro della democrazia in un paese dove il potere esecutivo sembra sempre più determinato a erodere le libertà fondamentali, mentre si lascia impunito chi approfitta del sistema. La democrazia è tale se e solo se si garantiscono uguali diritti e doveri a tutti, senza eccezioni, senza condoni selettivi che premiano i furbi e senza leggi che limitano la libertà di espressione e di movimento.
La contestazione al nuovo decreto sicurezza, dunque, non è solo una critica legittima a una legge che limita diritti e libertà, ma è anche una denuncia di un sistema che, al di là delle dichiarazioni di facciata, sembra sempre più lontano dai principi di equità, giustizia e solidarietà che dovrebbero essere alla base di una società democratica. In questo senso, l'invito dell'Associazione Magistrati è un appello che deve essere ascoltato da tutti, per difendere la nostra democrazia da chi sembra disposto a calpestarla in nome di una sicurezza che, in realtà, rischia di trasformarsi in un controllo oppressivo.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central
Democrazia calpestata
Le récent décret sur la sécurité, adopté par le gouvernement italien, représente une nouvelle étape vers la restriction progressive des libertés fondamentales, suscitant de vives préoccupations non seulement parmi les forces politiques d'opposition, mais aussi au sein des institutions elles-mêmes chargées de protéger la justice et les droits civils. L'Association nationale des magistrats, en particulier, a exprimé son inquiétude face à un texte qui, tout en prétendant défendre la sécurité, finit par éroder des principes fondamentaux tels que la présomption d'innocence, le droit à la défense et la liberté d'expression.
La contestation de l'Association des magistrats n'est pas simplement une position politique, mais un appel à la protection des principes démocratiques sur lesquels repose notre Constitution. Les mesures contenues dans le décret risquent en effet de miner gravement le système judiciaire, en imposant des restrictions excessives et injustifiées, créant un climat de méfiance et d'incertitude juridique qui nuit à l'ensemble de la société. Avec l'introduction de régulations qui élargissent le contrôle de l'État, il y a un réel risque de limiter davantage la liberté de pensée, d'expression et de mouvement – des valeurs qui ont fait de la démocratie italienne un modèle de civilisation.
Cette approche n'est certainement pas nouvelle pour le gouvernement, qui, ces dernières années, a pris des mesures semblant aller à l'encontre de la protection des libertés individuelles. Il suffit de rappeler les mesures prises pour limiter les droits des travailleurs et pour étendre la surveillance des communications privées, sous prétexte de sécurité. Cependant, la réalité est que l'équilibre entre sécurité et liberté ne peut être sacrifié facilement au nom de "l'ordre public", qui risque de devenir une camisole de force pour les libertés civiles.
Face à ces mesures limitant les libertés, nous ne pouvons pas ignorer le paradoxe absurde qui caractérise la politique fiscale du gouvernement. Tandis que les petits délits sont criminalisés et que les libertés individuelles sont étroitement surveillées, l'exécutif a récemment introduit des mesures qui, en pratique, pardonnent les dettes fiscales de ceux qui ne paient pas leurs impôts. Cette amnistie générale, comme cela se produit souvent, bénéficie à ceux qui ont déjà bénéficié de privilèges économiques, laissant le fardeau de la responsabilité fiscale aux honnêtes contribuables, qui sont contraints chaque année de faire face à leurs obligations fiscales, avec le risque d'être frappés par le poids d'un système qui ne récompense pas l'intégrité, mais plutôt le désengagement.
Dans ce contexte, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous interroger sur l'avenir de la démocratie dans un pays où le pouvoir exécutif semble de plus en plus déterminé à éroder les libertés fondamentales, tout en laissant impunis ceux qui exploitent le système. La démocratie n'existe que lorsqu'elle garantit des droits et des devoirs égaux pour tous, sans exceptions, sans amnisties sélectives qui récompensent les malins et sans lois qui limitent la liberté d'expression et de mouvement.
Ainsi, la contestation du nouveau décret sur la sécurité n'est pas seulement une critique légitime d'une loi qui restreint les droits et libertés, mais aussi une dénonciation d'un système qui, au-delà des déclarations en surface, semble de plus en plus éloigné des principes d'équité, de justice et de solidarité qui devraient fonder une société démocratique. Dans ce sens, l'appel de l'Association des magistrats est un cri d'alarme qui doit être entendu par tous, afin de défendre notre démocratie contre ceux qui semblent prêts à la piétiner au nom de la sécurité, qui risque en réalité de se transformer en contrôle oppressif.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central