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Chez Nous | 21 marzo 2025, 08:00

Balivernes et votes

Sproloqui et voti

Balivernes et votes

Se settembre è il mese in cui la politica italiana si risveglia, quest’anno, a quanto pare, il risveglio è stato particolarmente turbolento. Non bastavano i soliti balletto di alleanze e le promesse che vanno dalle “grandi riforme” ai “mirabolanti progetti di sviluppo”. Quest’anno abbiamo assistito a un vero e proprio scivolone nelle terre della fantasia. La campagna elettorale, tra sproloqui e voti, ha offerto una vetrina di proposte che farebbero impallidire anche i più ardenti fan di Disneyland.

Non è nemmeno più il caso di parlare di politiche sociali o di vere soluzioni economiche. No, quest’anno i politici – a corto di idee reali e risultati tangibili – si sono lanciati in una competizione senza precedenti per proporre progetti tanto bizzarri quanto irrealizzabili. Tra le “perle” più gettonate spiccano le toilette pubbliche per i cani. E sì, avete letto bene. I nostri quadrupedi, che evidentemente sono stati ignorati troppo a lungo, ora potranno godere di spazi pubblici attrezzati per le loro necessità fisiologiche. Peccato che, nella maggior parte delle città, le esigenze degli esseri umani rimangano ancora fuori da ogni tipo di progetto.

Poi, per non scontentare nessuno, sono arrivati i programmi di edilizia residenziale territoriale. Ma non si parla di edifici per giovani coppie o di case per chi è rimasto indietro. No, parliamo di abitazioni che sanno di “tappabuchi” più che di vere e proprie soluzioni abitative. Ma non è tutto: accanto a questi progetti, è arrivata l'idea dei forni crematori per animali d’affezione. Perché, dopo anni di lotte politiche, è giusto che anche i nostri amici pelosi abbiano la stessa dignità che riserviamo ai nostri parenti più stretti, giusto?

E poi, come ciliegina sulla torta, non potevano mancare i bonus. Sì, avete capito: bonus su bonus. Perché se c’è una cosa che la politica italiana ha capito benissimo, è che la gente ama i bonus. Peccato che, nella realtà, i bonus siano come caramelle che, una volta mangiate, non lasciano traccia. Eppure, questi signori, con la convinzione di essere gli artefici del nostro futuro, continuano a promettere cifre stratosferiche, senza nemmeno spiegare come intendono finanziare questi miracoli.

Tutto questo è il risultato di una politica che, come spesso accade, promette la luna ma non è nemmeno in grado di realizzare una strada asfaltata. E mentre i “politichini” si lanciano in questa gara per il titolo di "mago delle promesse", l’Italia continua a essere un paese dove, al massimo, ti regalano una panchina per le scommesse. Perché non dimentichiamoci che la metà di questi illustri personaggi, tra pochi mesi, saranno costretti a rimanere a casa. I risultati ottenuti sono pari a zero virgola zero zero e ora vogliono farci credere che ci porteranno sulla luna. E no, non parliamo della luna metaforica. Stiamo parlando proprio di un viaggio spaziale che, con ogni probabilità, finirà con una fermata a … Terra.

Il tempo degli allocchi è finito. La gente si è stancata di sogni irrealizzabili e di proposte che sembrano uscite da una commedia degli errori. Se queste sono le promesse del futuro, forse sarebbe il caso di chiedersi se non sia meglio rimanere con i piedi per terra e, magari, dare una mano a chi davvero ha bisogno di soluzioni concrete. Ma questo, probabilmente, non fa abbastanza “notizia” per chi preferisce alimentare il circo della politica senza sostanza.

Speriamo che, almeno per una volta, questa volta, a settembre, non si scriva solo un altro capitolo di balivernes et votes.

Sproloqui e voti

Si septembre est le mois où la politique italienne se réveille, cette année, apparemment, ce réveil a été particulièrement turbulent. Il ne suffisait pas des habituels ballets d'alliances et des promesses qui vont des « grandes réformes » aux « projets de développement miraculeux ». Cette année, nous avons assisté à une véritable glissade dans les terres de la fantaisie. La campagne électorale, entre sproloqui et votes, a offert une vitrine de propositions qui ferait pâlir même les plus fervents fans de Disneyland.

Il n’est même plus question de parler de politiques sociales ou de véritables solutions économiques. Non, cette année, les politiciens – à court d’idées réelles et de résultats tangibles – se sont lancés dans une compétition sans précédent pour proposer des projets aussi bizarres qu'irréalisables. Parmi les « perles » les plus populaires, on retrouve les toilettes publiques pour les chiens. Et oui, vous avez bien lu. Nos compagnons à quatre pattes, qui ont été manifestement ignorés trop longtemps, pourront désormais profiter d’espaces publics aménagés pour leurs besoins physiologiques. Dommage que, dans la plupart des villes, les besoins des êtres humains restent encore en dehors de tout projet.

Puis, pour ne mécontenter personne, sont arrivés les programmes de logement territorial. Mais il ne s'agit pas de bâtiments pour les jeunes couples ou de maisons pour ceux qui sont restés à la traîne. Non, on parle de logements qui sentent plus le « bouche-trou » que de véritables solutions résidentielles. Mais ce n’est pas tout : à côté de ces projets, est apparue l’idée de crématoriums pour animaux de compagnie. Parce qu’après des années de luttes politiques, il est juste que même nos amis à poils aient la même dignité que nos proches, n’est-ce pas ?

Et puis, comme cerise sur le gâteau, il ne pouvait pas manquer les bonus. Oui, vous avez compris : des bonus sur des bonus. Parce qu’il y a une chose que la politique italienne a parfaitement comprise, c’est que les gens adorent les bonus. Dommage que, dans la réalité, les bonus soient comme des bonbons qui, une fois mangés, ne laissent aucune trace. Pourtant, ces messieurs, convaincus d’être les architectes de notre futur, continuent à promettre des chiffres stratosphériques, sans même expliquer comment ils comptent financer ces miracles.

Tout cela est le résultat d'une politique qui, comme cela arrive souvent, promet la lune mais n'est même pas capable de réaliser une route goudronnée. Et tandis que les « politiciens » se lancent dans cette course au titre de « magicien des promesses », l’Italie continue d’être un pays où, au mieux, on vous offre un banc pour les paris. Parce qu’il ne faut pas oublier que la moitié de ces illustres personnages, dans quelques mois, seront obligés de rester chez eux. Les résultats obtenus sont égaux à zéro virgule zéro zéro et maintenant ils veulent nous faire croire qu’ils nous emmèneront sur la lune. Et non, on ne parle pas de la lune métaphorique. Nous parlons d’un voyage spatial qui, avec toute probabilité, se terminera par un arrêt à … Terre.

Le temps des naïfs est révolu. Les gens en ont assez des rêves irréalisables et des propositions qui semblent sorties d’une comédie d’erreurs. Si ce sont là les promesses de l’avenir, il serait peut-être temps de se demander s’il ne vaudrait pas mieux garder les pieds sur terre et, peut-être, donner un coup de main à ceux qui ont réellement besoin de solutions concrètes. Mais cela, probablement, ne fait pas assez de « nouvelles » pour ceux qui préfèrent alimenter le cirque de la politique sans substance.

Espérons qu’au moins, pour une fois, cette fois-ci, en septembre, on n'écrira pas simplement un autre chapitre de balivernes et votes.

piero.minuzzo@gmail.com

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