Chez Nous - 08 marzo 2025, 08:00

8 mars 2025 : La Journée des phrases toute faites

8 Marzo 2025: la Giornata delle frasi fatte

L'8 marzo, Giornata internazionale della donna, si sta trasformando sempre più in un evento che, se da un lato solleva giustamente il dibattito sulla condizione femminile, dall’altro, rischia di ridursi a una celebrazione di slogan e frasi fatte, troppo spesso scollegate dalla realtà quotidiana. Non è più il momento di limitarsi a celebrare il "festeggiamento" delle donne come un atto simbolico, ma è ora di chiedersi: quale futuro costruiamo per le donne, e, soprattutto, insieme alle donne?

La riflessione va oltre il “chiacchiericcio” della giornata, quel momento in cui tutto sembra a posto, dove il femminismo sembra essere una bandiera di facciata, da sventolare nei luoghi pubblici, ma che si sgonfia nei contesti più privati e intimi. Perché, se guardiamo con sincerità, il cammino di emancipazione delle donne è ben lungi dall’essere lineare, e la vera forza che dovremmo mettere in campo è la solidarietà tra donne. Una solidarietà che, paradossalmente, spesso manca. E, a mio avviso, è proprio qui che inizia una riflessione davvero provocatoria.

Le donne, quelle che dovrebbero essere le prime ad aiutarsi reciprocamente, non si riconoscono. Anzi, troppo spesso si scontrano tra loro, ostacolandosi invece che supportandosi. Un esempio su tutti: le elezioni politiche. Per quanto le donne possano essere la metà della popolazione, non è raro vedere che, in sede elettorale, le stesse donne facciano fatica a votare per una donna, anche quando questa rappresenta il cambiamento e la visione politica che potrebbero giovare loro stesse e alle generazioni future. Non è solo una questione di preferenze politiche: è la prova tangibile di quanto la solidarietà tra donne sia ancora fragile, se non addirittura assente.

Eppure, questa mancanza di solidarietà non è solo il frutto di conflitti superficiali o gelosie individuali. Si inserisce in una dinamica sociale che ha inculcato nelle donne l’idea che la competizione, il confronto e la rivalità siano la strada per emergere, non la collaborazione e la connessione. Le donne sono state educate a pensarsi come concorrenti, non come alleate, in un sistema che premia la divisione piuttosto che l'unione. È il riflesso di una cultura che ha portato al “divide et impera”, da sempre applicata nei contesti patriarcali: insegnare alle donne a stare divise, a guardarsi con sospetto, a non riconoscere la forza dell'altro genere come una risorsa, ma come una minaccia.

C’è un altro aspetto inquietante che emerge da questa riflessione: la tendenza delle donne a ridurre la propria lotta a una battaglia individuale, spesso senza visione collettiva. Il femminismo, troppo spesso, viene confuso con un “diritto individuale”, come se fosse una lotta che riguarda solo chi può permettersela o chi è capace di elevarsi sopra le difficoltà. Ma la vera forza della lotta femminista non dovrebbe mai essere individualista. Non si tratta solo di avere una “voce” o di emergere nella società, ma di creare uno spazio comune, dove ogni donna, di qualsiasi provenienza, classe sociale o orientamento, possa sentirsi parte di un cambiamento profondo.

L’8 marzo 2025 dovrebbe essere un’opportunità per fare i conti con noi stesse, con la nostra difficoltà a stare insieme, a sostenere altre donne, e con la realtà di una società che continua a dividersi per mantenere un ordine consolidato che non ha alcun interesse a vederci unite. Non è sufficiente alzare il pugno e dire "siamo forti", bisogna costruire veri legami, non solo tra noi, ma anche con gli uomini che vogliono davvero essere nostri alleati e che non vogliono limitarsi a raccontare la parità nei discorsi, ma a viverla quotidianamente.

Quindi, invece di ridurre questa giornata a un'involontaria ripetizione di cliché, dovremmo concentrarci sull’azione concreta: promuovere la cooperazione, spingere per il cambiamento collettivo e, soprattutto, guardare con più coraggio a quelle donne che, purtroppo, oggi non hanno il nostro stesso privilegio e non possono permettersi di “festeggiare” in tranquillità. Il nostro impegno non si ferma alla sola retorica, ma deve essere testimoniato con l'azione: fuori dagli schemi, fuori dalle frasi fatte, fuori dalla paura di mettere in discussione ciò che ci tiene divise. Solo allora, forse, l'8 marzo avrà un significato più profondo.

L’8 marzo 2025, dunque, deve essere il momento di un cambiamento radicale. Basta con i luoghi comuni. È ora di lottare davvero, tutte insieme.

Comunque sia e in attesa di tempi migliori AUGURI  A TUTTO IL MONDO FEMMINILE

8 Marzo 2025: la Giornata delle frasi fatte

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, devient de plus en plus un événement qui, d'une part, soulève à juste titre le débat sur la condition féminine, mais, d'autre part, risque de se réduire à une célébration de slogans et de phrases toutes faites, trop souvent déconnectées de la réalité quotidienne. Ce n’est plus le moment de se contenter de célébrer la "fête" des femmes comme un acte symbolique, mais il est temps de se demander : quel avenir construisons-nous pour les femmes, et surtout, avec les femmes ?

La réflexion dépasse le "bavardage" de cette journée, ce moment où tout semble en ordre, où le féminisme semble être un drapeau de façade, à brandir dans les lieux publics, mais qui se dégonfle dans les contextes plus privés et intimes. Car, si nous regardons avec sincérité, le chemin de l'émancipation des femmes est loin d'être linéaire, et la véritable force que nous devrions déployer est celle de la solidarité entre femmes. Une solidarité qui, paradoxalement, fait souvent défaut. Et, à mon avis, c’est ici que commence une réflexion vraiment provocatrice.

Les femmes, celles qui devraient être les premières à s’entraider, ne se reconnaissent pas. En fait, trop souvent, elles se heurtent entre elles, s'empêchant plutôt que de se soutenir. Un exemple parmi d'autres : les élections politiques. Bien que les femmes représentent la moitié de la population, il n’est pas rare de constater qu’elles ont du mal à voter pour une femme, même lorsque cette dernière incarne le changement et la vision politique qui pourraient leur être bénéfiques, à elles et aux générations futures. Il ne s'agit pas seulement d’une question de préférences politiques : c’est la preuve tangible que la solidarité entre femmes reste fragile, voire inexistante.

Pourtant, cette absence de solidarité n’est pas simplement le fruit de conflits superficiels ou de jalousies individuelles. Elle s'inscrit dans une dynamique sociale qui a inculqué aux femmes l'idée que la compétition, la confrontation et la rivalité sont le moyen d’émerger, et non la collaboration et la connexion. Les femmes ont été éduquées à se considérer comme des concurrentes, et non comme des alliées, dans un système qui récompense la division plutôt que l'unité. C’est le reflet d’une culture qui a appliqué le "diviser pour régner", toujours présente dans les contextes patriarcaux : enseigner aux femmes à rester divisées, à se regarder avec méfiance, à ne pas voir la force de l’autre sexe comme une ressource, mais comme une menace.

Il y a un autre aspect inquiétant qui émerge de cette réflexion : la tendance des femmes à réduire leur lutte à un combat individuel, souvent sans vision collective. Le féminisme, trop souvent, est confondu avec un "droit individuel", comme s'il s'agissait d'une lutte qui ne concerne que celles qui peuvent se le permettre ou celles qui réussissent à s’élever au-dessus des difficultés. Mais la véritable force de la lutte féministe ne devrait jamais être individualiste. Il ne s'agit pas seulement d’avoir une "voix" ou de s’imposer dans la société, mais de créer un espace commun où chaque femme, quelle que soit son origine, sa classe sociale ou son orientation, puisse se sentir partie intégrante d'un changement profond.

Le 8 mars 2025 devrait être une occasion de faire face à nous-mêmes, à notre difficulté à être ensemble, à soutenir d'autres femmes, et à la réalité d'une société qui continue à se diviser pour maintenir un ordre consolidé qui n’a aucun intérêt à nous voir unies. Il ne suffit pas de lever le poing et de dire "nous sommes fortes", il faut construire de vrais liens, non seulement entre nous, mais aussi avec les hommes qui veulent vraiment être nos alliés et qui ne veulent pas se contenter de raconter la parité dans des discours, mais de la vivre au quotidien.

Ainsi, au lieu de réduire cette journée à une répétition involontaire de clichés, nous devrions nous concentrer sur l’action concrète : promouvoir la coopération, pousser pour un changement collectif et, surtout, regarder avec plus de courage ces femmes qui, malheureusement, aujourd'hui, n’ont pas le même privilège que nous et ne peuvent pas se permettre de "fêter" dans la tranquillité. Notre engagement ne doit pas se limiter à la simple rhétorique, il doit être témoigné par l'action : hors des schémas, hors des phrases toutes faites, hors de la peur de remettre en question ce qui nous divise. Ce n’est qu’alors, peut-être, que le 8 mars prendra un sens plus profond.

Le 8 mars 2025 doit donc être le moment d'un changement radical. Fini les lieux communs. Il est temps de lutter réellement, toutes ensemble.
Quoi qu’il en soit, et dans l'attente de jours meilleurs,  JOYEUSE JOURNÉE À TOUTES LES FEMMES DU MONDE.

piero.minuzzo@gmail.com