Festa degli Uomini O una parodia del maschilismo che fa fiorire gli specchi. Cosa pensano le donne?
L’8 marzo, giorno in cui si celebra la Giornata Internazionale della Donna, ha ormai assunto il suo ruolo "tradizionale" nell'immaginario collettivo: fiori, cioccolatini, e una valanga di "scuse" per anni di maltrattamenti, discriminazioni e stereotipi. Ma attenzione, quest’anno c’è un colpo di scena: è la Festa degli Uomini. Sì, avete capito bene, uomini, finalmente un giorno tutto per voi. Non è facile stare al passo con il progresso, e ammettiamolo, oggi gli uomini si sentono tanto generosi da fare un piccolo passo indietro – anche se, naturalmente, solo in apparenza. Perché, dopo tutto, come cantava il grande Lucio Dalla, "come può uno scemo essere così intelligente?"
Ogni anno è la stessa storia: l'uomo medio, vestito da "cavaliere", si ricorda che le donne esistono, e che forse, se il mercato non fosse più pratico, portare un mazzo di fiori come segno di "affetto" potrebbe essere un’idea carina. Non importa se questi fiori arrivano accompagnati da una frase del tipo: "Ma tu ci hai pensato oggi, a quanto è difficile fare tutto ciò che fai ogni giorno?" Bravo, davvero. Parliamoci chiaro: l'uomo di oggi ha appena scoperto l’esistenza delle donne che lavorano, cucinano e gestiscono la famiglia con una mano sola, mentre con l’altra sventolano bandiere di femminismo ogni volta che arriva un "complimento" imbarazzante sulla strada.
Sembra quasi che l'uomo abbia scoperto una nuova forma di "umanità" nel vedere le donne trattate come esseri umani e non come oggetti da incorniciare su una tela di romanticismo mal interpretato. Ma non è mai troppo tardi per il "risveglio". Una sana dose di fiori, qualche "parola dolce" e poi via, torna a spegnere la sigaretta sulla maglietta della tua compagna, come è giusto che sia. L’importante è che non dimentichi di scrivere su Facebook quanto sei "avanti", con tanto di hashtag #DonaIlRispetto (#RispettoLeDonneFinchéMiServe).
Nel frattempo, i più audaci si esibiscono in acrobazie verbali. "Ieri ho visto un post sulla parità di genere… bello, ma io la penso così…", giusto per marcare il territorio, perché il maschio alfa non può mai perdere l’occasione di farsi sentire. Se le donne hanno raggiunto una parità, è per merito dell'uomo, ovvio! Insomma, quale miglior occasione se non l’8 marzo per dimostrare quanto siamo evoluti, almeno per 24 ore, e poi riprendere tranquillamente con il nostro impegno in difesa dei “veri” valori: il divano, la partita e la birra.
Un uomo che regala fiori per l'8 marzo è come un cane che si siede quando gli dici “seduto”: bravo, ma non è che ti meriti un premio per aver fatto ciò che dovresti fare sempre. Già, perché la verità è che in tanti pensano che il fiore sia un'arma segreta per sanare secoli di imperfezioni, mentre il vero gesto di rispetto sarebbe smettere di pensare che le donne siano "diverse", meno valide, o incapaci di gestire la propria vita senza il consiglio di un uomo. Magari, un giorno, gli uomini smetteranno di paragonarsi ai cavalli in un quadro romantico, ma chi può dirlo?
Nel frattempo, per tutti gli uomini che non vedono l’ora di scrivere un altro post delirante su come "io sono il primo a rispettare le donne, eh" – fate pure. Intanto noi, mentre siete occupati a “celebrare l’8 marzo”, continueremo a lavorare, studiare, lottare e... sì, ancora lottare, ma con un sorriso. Perché un fiore, sapete, è bello, ma solo se viene accompagnato da un rispetto quotidiano, che non ha bisogno di una data sul calendario per ricordarlo.
A voi, maschietti, un augurio speciale: che il 9 marzo arrivi in fretta, così possiamo tornare a essere noi stesse, senza la farsa dell’uomo che "ci ricorda che esistiamo". Vi aspettiamo al varco, per vedere se siete pronti a fare quel piccolo, enorme passo che tutti aspettiamo.
Fino ad allora, godetevi il vostro giorno. Ma non dimenticate: "Chi semina vento, raccoglie tempesta". E noi, per fortuna, siamo abituate alla tempesta.
8 mars : La fête des hommes - Ou une parodie du machisme qui fait fleurir les miroirs - Que pensent les femmes ?
Le 8 mars, journée où l’on célèbre la Journée Internationale de la Femme, a désormais pris son rôle "traditionnel" dans l’imaginaire collectif : des fleurs, des chocolats, et une avalanche de "désolations" pour des années de mauvais traitements, de discriminations et de stéréotypes. Mais attention, cette année, il y a un rebondissement : c’est la fête des hommes. Oui, vous avez bien compris, messieurs, enfin un jour rien que pour vous. Ce n’est pas facile de suivre le rythme du progrès, et avouons-le, aujourd’hui, les hommes se sentent tellement généreux qu’ils font un petit pas en arrière – même si, bien sûr, uniquement en apparence. Parce qu'après tout, comme chantait le grand Lucio Dalla, "comment un idiot peut-il être aussi intelligent ?"
Chaque année, c’est la même histoire : l’homme moyen, vêtu de "chevalier", se souvient que les femmes existent, et que peut-être, si le marché n’était pas aussi pratique, offrir un bouquet de fleurs comme signe "d'affection" pourrait être une idée sympathique. Peu importe si ces fleurs sont accompagnées d’une phrase du genre : "Mais tu as pensé à combien il est difficile de faire tout ce que tu fais chaque jour ?" Bravo, vraiment. Soyons clairs : l’homme d’aujourd’hui vient tout juste de découvrir l’existence des femmes qui travaillent, cuisinent et gèrent la famille d’une seule main, tout en brandissant des drapeaux de féminisme chaque fois qu’un "compliment" gênant arrive dans la rue.
On dirait presque que l'homme a découvert une nouvelle forme d'"humanité" en voyant les femmes traitées comme des êtres humains et non comme des objets à encadrer sur une toile de romantisme mal interprété. Mais il n'est jamais trop tard pour un "réveil". Une dose saine de fleurs, quelques "mots doux", et puis hop, retourne éteindre la cigarette sur le t-shirt de ta compagne, comme il se doit. L’essentiel est de ne pas oublier d’écrire sur Facebook combien tu es "avancé", avec un joli hashtag #DonnerLeRespect (#RespecterLesFemmesTantQueJEnAiBesoin).
Pendant ce temps, les plus audacieux se lancent dans des acrobaties verbales. "Hier, j’ai vu un post sur l’égalité des genres… joli, mais moi je pense comme ça…", histoire de marquer le territoire, car le mâle alpha ne peut jamais rater l’occasion de se faire entendre. Si les femmes ont atteint l’égalité, c’est grâce à l’homme, évidemment ! Bref, quelle meilleure occasion que le 8 mars pour montrer combien nous sommes évolués, au moins pendant 24 heures, puis reprendre tranquillement notre engagement pour les "vraies" valeurs : le canapé, le match et la bière.
Un homme qui offre des fleurs pour le 8 mars, c'est comme un chien qui s’assoit quand on lui dit "assis" : bien joué, mais tu ne mérites pas un prix pour avoir fait ce que tu devrais faire tout le temps. Oui, parce que la vérité, c’est que beaucoup pensent que la fleur est une arme secrète pour réparer des siècles d’imperfections, alors que le véritable geste de respect serait d’arrêter de penser que les femmes sont "différentes", moins valables ou incapables de gérer leur vie sans le conseil d'un homme. Peut-être qu'un jour, les hommes cesseront de se comparer à des chevaux dans un tableau romantique, mais qui sait ?
Pendant ce temps, pour tous les hommes qui ont hâte d’écrire un autre post délirant sur "je suis le premier à respecter les femmes, hein" – allez-y. En attendant, nous, pendant que vous êtes occupés à "célébrer le 8 mars", nous continuerons à travailler, étudier, lutter et... oui, encore lutter, mais avec un sourire. Parce qu'une fleur, vous savez, c’est joli, mais seulement si elle est accompagnée d'un respect quotidien, qui n’a pas besoin d’une date sur le calendrier pour être rappelé.
À vous, messieurs, un vœu spécial : que le 9 mars arrive vite, pour que nous puissions redevenir nous-mêmes, sans la comédie de l’homme qui "nous rappelle que nous existons". Nous vous attendons au tournant, pour voir si vous êtes prêts à faire ce petit, énorme pas que nous attendons tous.
Jusqu'à ce moment, profitez bien de votre journée. Mais n’oubliez pas : "Qui sème le vent, récolte la tempête." Et nous, heureusement, nous sommes habituées à la tempête.