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Chez Nous | 04 marzo 2025, 08:00

Nez longs

Nasi lunghi

Nez longs

Il governo Meloni-Salvini, con il suo battaglione di accolitati tra capigruppo e portavoce, continua a lanciarsi in proclami che a volerli ascoltare sembrano un vero e proprio inno alla riduzione delle tasse. Ma basta fare un giro tra i dati ufficiali, come quelli pubblicati oggi dall’ISTAT, per rendersi conto che la realtà è ben diversa. La pressione fiscale in Italia è aumentata, e le tanto decantate misure di alleggerimento fiscale si rivelano un mero stratagemma mediatico. È vero che da una parte il governo promette il bonus, e in tanti si sentono sollevati da quel piccolo aiuto; ma dall’altra, nel silenzio generale, si alza la mano dell'amministrazione che si infiltra nelle tasche dei cittadini con un aumento delle tasse che non fa altro che inficiare il potere d’acquisto di chi davvero ne avrebbe bisogno.

Il condono fiscale è l’altra faccia di una medaglia che mostra un governo che premia i super-ricchi, lasciando che i poveri e la classe media si facciano carico di un carico fiscale sempre più gravoso. Chi evade può stare tranquillo, perché arriva il condono, una finestra che spalanca le porte alla legalizzazione del crimine fiscale, mentre a chi lavora e paga le tasse arriva solo l’ennesima stangata. Pensionati, famiglie con figli, lavoratori precari, e soprattutto il ceto medio, che non riesce a sfuggire da un sistema che lo penalizza ogni anno di più, vedono crescere le imposte dirette e indirette mentre il governo si vanta di aver abbassato le tasse. In realtà, il cuneo fiscale è stato tagliato, ma solo per chi già pagava pochissimo o niente. È un gioco di illusioni, una piccola mano tesa a chi già gode di vantaggi fiscali mentre la stragrande maggioranza dei contribuenti si ritrova a pagare ancora di più.

Non si parla più di chi davvero è in difficoltà. I pensionati si vedono le loro pensioni assottigliate, e il ceto medio, quello che dovrebbe essere la spina dorsale del paese, subisce l’ennesima stangata. Così, le promesse fatte in campagna elettorale, quelle che annunciavano un’Italia più equa, sembrano evaporare in un cumulo di promesse tradite e misure che si scontrano con la realtà di un paese che sta affondando sotto il peso delle proprie disuguaglianze. Il governo, invece di fare vera riforma fiscale, preferisce concedere bonus che servono a dare una mano a chi ne ha meno bisogno, mentre per il resto del paese l’unica risposta sono nuove imposte e un sistema che arricchisce i più potenti, i grandi evasori, i super-ricchi.

La verità è che il governo Meloni-Salvini non sta affrontando i problemi reali del nostro paese, non sta riformando la pressione fiscale in modo che sia veramente equa. La sua politica fiscale non ha fatto altro che perpetuare un sistema che premia chi può permettersi di evadere, e impoverisce chi vive onestamente con il proprio stipendio o la propria pensione. Un governo che con un sorriso da campagna elettorale fa credere di avere il cuore dalla parte della gente, mentre con l’altra mano si appropria dei risparmi degli italiani. E così, il vero dramma non è il bonus che tanto viene esaltato, ma il fatto che, con il suo sistema fiscale, il governo ha imposto una vera e propria tassa sulla dignità di chi fa fatica a tirare avanti. Perché in questo paese, chi paga, paga sempre di più, e chi evade, è sempre premiato.

Nasi lunghi

Le gouvernement Meloni-Salvini, avec son bataillon d’acolytes parmi les chefs de groupe et les porte-paroles, continue à proclamer des discours sur la réduction des impôts qui, à les entendre, ressemblent à un véritable hymne à l’allègement fiscal. Mais il suffit de jeter un œil aux données officielles, comme celles publiées aujourd’hui par l’ISTAT, pour se rendre compte que la réalité est bien différente. La pression fiscale en Italie a augmenté, et les mesures tant vantées de réduction fiscale ne sont en réalité qu’un simple stratagème médiatique. Il est vrai que d’un côté le gouvernement promet des bonus, et beaucoup se sentent soulagés par cette petite aide ; mais de l’autre, dans le silence général, la main de l’administration s’immisce dans les poches des citoyens en augmentant les impôts, ce qui ne fait qu’amputer le pouvoir d’achat de ceux qui en ont vraiment besoin.

Le recours à l’amnistie fiscale est l’autre face d’une médaille qui montre un gouvernement qui récompense les super-riches tout en laissant les pauvres et la classe moyenne supporter un fardeau fiscal toujours plus lourd. Ceux qui évitent les impôts peuvent être tranquilles, car l’amnistie arrive, ouvrant la porte à la légalisation de la fraude fiscale, tandis que ceux qui travaillent et paient leurs impôts se retrouvent à subir encore une fois une pression fiscale croissante. Les retraités, les familles avec enfants, les travailleurs précaires et surtout la classe moyenne, qui ne parvient pas à échapper à un système qui la pénalise de plus en plus chaque année, voient leurs impôts, directs et indirects, augmenter, tandis que le gouvernement se vante d’avoir baissé les taxes. En réalité, le cuneo fiscale a été réduit, mais uniquement pour ceux qui payaient déjà peu ou rien. C’est un jeu d’illusions, une petite main tendue à ceux qui bénéficient déjà d’avantages fiscaux, tandis que la grande majorité des contribuables se retrouve à payer encore plus.

On ne parle plus de ceux qui sont vraiment en difficulté. Les retraités voient leurs pensions diminuer, et la classe moyenne, qui devrait être l’épine dorsale du pays, subit un nouveau fardeau fiscal. Ainsi, les promesses faites pendant la campagne électorale, celles qui annonçaient une Italie plus équitable, semblent se dissiper dans un tas de promesses trahies et de mesures qui se heurtent à la réalité d’un pays qui sombre sous le poids de ses inégalités. Le gouvernement, au lieu de réformer véritablement le système fiscal, préfère accorder des bonus qui ne font que donner un coup de pouce à ceux qui en ont le moins besoin, tandis que pour le reste du pays, la seule réponse est de nouvelles taxes et un système qui enrichit les plus puissants, les grands fraudeurs, les super-riches.

La vérité, c’est que le gouvernement Meloni-Salvini n’a pas affronté les vrais problèmes de notre pays, il n’a pas réformé la pression fiscale de manière à la rendre réellement équitable. Sa politique fiscale n’a fait que perpétuer un système qui récompense ceux qui peuvent se permettre d’échapper à l’impôt et appauvrit ceux qui vivent honnêtement de leur salaire ou de leur retraite. Un gouvernement qui, avec un sourire de campagne électorale, fait croire qu’il a le cœur avec le peuple, tandis qu’avec l’autre main, il s’empare des économies des Italiens. Et ainsi, le véritable drame n’est pas le bonus tant célébré, mais le fait qu’avec son système fiscal, le gouvernement a imposé une véritable taxe sur la dignité de ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Parce que dans ce pays, ceux qui paient, paient toujours plus, et ceux qui évitent l’impôt sont toujours récompensés.

piero.minuzzo@gmail.com

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