Chez Nous - 27 febbraio 2025, 08:00

Mémoire courte

Corti di memoria

La riapertura parziale del viadotto Camolesa, prevista per sabato 1 marzo, segna un traguardo tanto atteso per la comunità locale, ma al contempo mette in evidenza le difficoltà e i disagi vissuti dagli automobilisti e dalle imprese durante i mesi di chiusura. Nonostante l’entusiasmo del vice Ministro Rixi e della Senatrice Spelgatti, la realtà dei fatti non può essere ignorata: i ritardi accumulati e la gestione dell’emergenza da parte del Ministero delle Infrastrutture e dei Trasporti, sotto la guida di Matteo Salvini, hanno lasciato tracce evidenti.

I disagi non sono stati solo temporanei. L’interruzione del traffico ha avuto un impatto significativo sul trasporto delle merci e sul flusso giornaliero degli automobilisti. Con la chiusura del viadotto, le alternative percorribili sono state limitate e spesso congestionate, creando lunghe file e ritardi per i pendolari e le aziende locali. Un problema che, come spesso accade, è stato affrontato con ritardi e senza una comunicazione adeguata, lasciando i cittadini in balia delle circostanze.

Le promesse di una rapida riapertura e di un ritorno alla normalità si sono scontrate con una realtà ben più complicata. Il primo senso di marcia che sarà riaperto il 1° marzo rappresenta solo un passo parziale, mentre il secondo non sarà completato prima della settimana successiva. Ma la domanda che molti si pongono è: perché ci è voluto tanto tempo? Il viadotto Camolesa è una struttura fondamentale per il collegamento tra Ivrea e Santhià, ma il suo stato di deterioramento è stato ignorato per troppo tempo. Un intervento urgente sarebbe stato necessario molto prima, se solo l'amministrazione avesse messo al centro delle sue priorità la sicurezza e la mobilità dei cittadini.

Nonostante le enfatizzate soddisfazione espresse dai leghisti con la consueta retorica politica, i fatti sono chiari: i ritardi sono stati gestiti malamente. I vantaggi economici e logistici annunciati dalla riapertura del viadotto non devono mascherare il lungo periodo di disagi subiti da chi, quotidianamente, ha visto la propria vita rallentata da una burocrazia lenta e inefficiente. Le promesse di una circolazione “più rapida e sicura” rischiano di rimanere parole vuote, se non seguite da un impegno concreto e tempestivo.

Alla luce dei disagi che la comunità locale ha vissuto, è lecito chiedersi se il Governo e il Ministero delle Infrastrutture abbiano davvero avuto a cuore le necessità dei cittadini. È tempo che si dia priorità alla realizzazione delle infrastrutture strategiche, senza che gli automobilisti e i trasportatori debbano pagare il prezzo di ritardi e inefficienze che danneggiano l’economia e la qualità della vita. E, soprattutto, che non si faccia dell’immagine politica un surrogato dell’efficacia e della tempestività necessarie per risolvere problemi concreti.

Corti di memoria

La réouverture partielle du viaduc Camolesa, prévue pour le samedi 1er mars, marque un jalon très attendu pour la communauté locale, mais met également en lumière les difficultés et les désagréments vécus par les automobilistes et les entreprises pendant les mois de fermeture. Malgré l'enthousiasme du vice-ministre Rixi et de la sénatrice Spelgatti, la réalité des faits ne peut être ignorée : les retards accumulés et la gestion de l’urgence par le Ministère des Infrastructures et des Transports, sous la direction de Matteo Salvini, ont laissé des traces évidentes.

Les désagréments n’ont pas été seulement temporaires. L’interruption du trafic a eu un impact significatif sur le transport des marchandises et sur le flux quotidien des automobilistes. Avec la fermeture du viaduc, les alternatives possibles étaient limitées et souvent congestionnées, créant de longues files d'attente et des retards pour les navetteurs et les entreprises locales. Un problème qui, comme souvent, a été traité avec des retards et sans communication adéquate, laissant les citoyens à la merci des circonstances.

Les promesses d'une réouverture rapide et d’un retour à la normalité se sont heurtées à une réalité bien plus compliquée. Le premier sens de circulation qui sera réouvert le 1er mars représente seulement une étape partielle, tandis que le second ne sera pas achevé avant la semaine suivante. Mais la question que beaucoup se posent est : pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ? Le viaduc Camolesa est une structure essentielle pour la connexion entre Ivrea et Santhià, mais son état de dégradation a été ignoré pendant trop de temps. Une intervention urgente aurait été nécessaire bien plus tôt, si seulement l’administration avait mis la sécurité et la mobilité des citoyens au cœur de ses priorités.

Malgré la satisfaction mise en avant par les membres de la Lega avec leur rhétorique politique habituelle, les faits sont clairs : les retards ont été mal gérés. Les avantages économiques et logistiques annoncés par la réouverture du viaduc ne doivent pas masquer la longue période de désagréments subis par ceux qui, au quotidien, ont vu leur vie ralentie par une bureaucratie lente et inefficace. Les promesses d’une circulation “plus rapide et plus sûre” risquent de rester des paroles vides, si elles ne sont pas suivies par un engagement concret et rapide.

Au vu des désagréments vécus par la communauté locale, il est légitime de se demander si le gouvernement et le Ministère des Infrastructures ont réellement pris en compte les besoins des citoyens. Il est temps de donner la priorité à la réalisation des infrastructures stratégiques, sans que les automobilistes et les transporteurs aient à payer le prix des retards et des inefficacités qui nuisent à l’économie et à la qualité de vie. Et, surtout, il est essentiel de ne pas transformer l’image politique en un substitut à l’efficacité et à la rapidité nécessaires pour résoudre des problèmes concrets.

piero.minuzzo@gmail.com