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Chez Nous | 24 febbraio 2025, 08:00

Qui commet une erreur, paie… mais le bon sens… ?

Chi sbaglia paga… ma il buonsenso…?

Qui commet une erreur, paie… mais le bon sens… ?

In Valle d'Aosta, dove la montagna sembra farla da padrone e le tradizioni si mescolano con il vento fresco della modernità, c'è una legge che affonda le radici nel cuore della burocrazia: se sbagli, paghi. E se non sbagli, paga comunque, perché qualcuno deve pur incassare.

Questo, in breve, è il principio che ha colpito una povera matricola dell'Università di Aosta, che ha commesso il grave peccato di parcheggiare la sua auto elettrica – sì, avete letto bene, una auto elettrica – in una zona blu. Ma non basta, perché la vignetta che sanciva il diritto alla sosta gratuita è caduta. Un piccolo disguido, che però ha avuto conseguenze epocali.

La matricola, ignara della tempesta burocratica che l'avrebbe travolta, ha lasciato la sua auto in sosta nella zona blu, con la sicurezza che l'esenzione sarebbe stata valida.

Nonostante l'auto fosse perfettamente elettrica, e quindi esente dal pagamento del ticket per cinque anni (a meno che non si viva su Marte, ma questo è un altro discorso), la vignetta – quel piccolo e insignificante adesivo – era caduta. E voilà, arriva il controllore. Occhio clinico, sensi da radar, pronto a scovare la minima infrazione, a meno che tu non abbia una villa in Sardegna, naturalmente.

Il controllore, evidentemente preso dalla missione di rispettare a tutti i costi le sacre leggi del parcheggio, non ha potuto fare altro che redigere la multa. E anche se l'auto è chiaramente targata AO (Aosta, ma evidentemente il controllore si è distratto, pensando che fosse AQ, non sappiamo bene per quale motivo), e persino se sulla carrozzeria ci sia scritto "auto elettrica" come se fosse una scritta incisa nel marmo, il controllo non è stato effettuato.

Perché, come tutti sappiamo, la burocrazia non si occupa di sciocchezze come il buonsenso. Le rimostranze della matricola, che evidentemente pensava che il buonsenso fosse ancora un valore in uso, sono state accolte con una frase che non avremmo mai voluto sentire: "Il controllore non può verificare se l'auto è di proprietà di un residente in Valle e se l'auto è elettrica." Giusto, in fondo il controllore è lì per svolgere un lavoro che non implica l'uso del cervello, né la capacità di leggere un contrassegno che dovrebbe essere abbastanza chiaro.

Dopotutto, la burocrazia ha le sue regole, e queste regole vanno rispettate senza mai, e dico mai, farsi prendere da pensieri strani come "ma l'auto è di Aosta e, tra l'altro, non è inquinante!".

A questo punto, entra in scena l'azienda Pubblici Servizi (APS), che con un grande senso di orgoglio ci ricorda che i controllori non consultano l'intelligenza artificiale, né tantomeno portatili per controllare il registro delle auto. Insomma, non è necessario aggiornare il sistema o chiedersi se l'auto sia davvero elettrica o se il proprietario abbia diritto all'esenzione: l'importante è che chi sbaglia paga, a prescindere da tutto. La ciliegina sulla torta arriva però quando si scopre che questa attenzione maniacale per l'incasso non si estende ad altre zone della città.

I controllori, infatti, sembrano meno zelanti quando si tratta di fermare quelle auto che ostacolano la libera mobilità dei pedoni e dei disabili. Parcheggi su strisce pedonali, marciapiedi e rampe per le carrozzelle sono all'ordine del giorno. Ma non c'è bisogno di preoccuparsi, perché quelle auto non pagano il parcheggio blu e non hanno bisogno di vignette. E soprattutto, la burocrazia non si preoccupa della sicurezza dei più vulnerabili.

In un mondo ideale, la burocrazia dovrebbe essere al servizio del cittadino, ma nella Valle d'Aosta sembra essere al servizio della multa. E così, mentre la matricola è costretta a pagare per un piccolo errore, le auto che ostacolano i disabili sono lasciate libere di imperversare. Ma, dopotutto, è chiaro: chi sbaglia paga e, come sempre, il buonsenso non c'entra nulla.

En Vallée d'Aoste, où la montagne semble régner en maître et où les traditions se mélangent avec la brise fraîche de la modernité, il existe une loi profondément enracinée dans le cœur de la bureaucratie : si vous vous trompez, vous payez. Et si vous ne vous trompez pas, vous payez quand même, car quelqu'un doit bien encaisser.

Chi sbaglia paga… ma il buonsenso…?

Voilà, en résumé, le principe qui a frappé une pauvre nouvelle étudiante de l’Université d’Aoste, qui a commis le grave péché de garer sa voiture électrique – oui, vous avez bien lu, une voiture électrique – dans une zone bleue. Mais ce n'est pas tout, car la vignette qui garantissait le droit au stationnement gratuit est tombée. Un petit malentendu qui, cependant, a eu des conséquences épiques.

La nouvelle étudiante, ignorante de la tempête bureaucratique qui allait la submerger, a laissé sa voiture en stationnement dans la zone bleue, persuadée que l'exemption serait valable.

Malgré le fait que la voiture soit parfaitement électrique, et donc exemptée du paiement du ticket pendant cinq ans (sauf si on vit sur Mars, mais c’est une autre histoire), la vignette – ce petit et insignifiant autocollant – est tombée. Et voilà, le contrôleur arrive. Œil clinique, sens aiguisés, prêt à repérer la moindre infraction, à moins que vous ne possédiez une villa en Sardaigne, bien entendu.

Le contrôleur, manifestement absorbé par sa mission de faire respecter à tout prix les lois sacrées du stationnement, n'a pu faire autrement que de dresser la contravention. Et même si la voiture est clairement immatriculée AO (Aoste, mais manifestement le contrôleur s'est trompé, pensant que c’était AQ, on ne sait pas trop pourquoi), et même si sur le pare-brise il était inscrit « voiture électrique » comme si cela était gravé dans le marbre, il n’a pas effectué de vérification.

Car, comme nous le savons tous, la bureaucratie ne s'occupe pas de futilités telles que le bon sens. Les réclamations de l'étudiante, qui pensait manifestement que le bon sens était encore une valeur en usage, ont été accueillies par une phrase que nous n’aurions jamais voulu entendre : « Le contrôleur ne peut pas vérifier si la voiture appartient à un résident de la Vallée et si elle est électrique. » C’est vrai, après tout, le contrôleur est là pour accomplir un travail qui ne nécessite ni cerveau, ni la capacité de lire un signe qui devrait pourtant être assez clair.

Au fond, la bureaucratie a ses règles, et ces règles doivent être respectées sans jamais, et je dis bien jamais, se laisser aller à des pensées étranges comme « mais la voiture est d'Aoste et, en plus, elle n'est pas polluante ! ».

À ce moment-là, entre en scène l’entreprise Pubblici Servizi (APS), qui, avec un grand sens de l'orgueil, nous rappelle que « les contrôleurs ne consultent pas l'intelligence artificielle, et encore moins des ordinateurs portables pour vérifier le registre des voitures. » En gros, il n'est pas nécessaire de mettre à jour le système ou de se demander si la voiture est réellement électrique ou si le propriétaire a droit à l'exemption : l’essentiel est que celui qui se trompe paie, peu importe tout le reste.

La cerise sur le gâteau arrive cependant lorsqu'on découvre que cette obsession de l’encaissement ne s’étend pas à d’autres zones de la ville.

En effet, les contrôleurs semblent moins zélés lorsqu'il s'agit d'arrêter ces voitures qui entravent la libre circulation des piétons et des personnes handicapées. Des véhicules garés sur les passages piétons, les trottoirs et les rampes pour fauteuils roulants sont monnaie courante. Mais ne vous inquiétez pas, car ces voitures ne paient pas le stationnement bleu et n'ont pas besoin de vignette. Et surtout, la bureaucratie ne se préoccupe pas de la sécurité des plus vulnérables.

Dans un monde idéal, la bureaucratie devrait être au service du citoyen, mais en Vallée d'Aoste, elle semble être au service de l’amende. Ainsi, tandis que la nouvelle étudiante est obligée de payer pour une petite erreur, les voitures qui gênent les personnes handicapées peuvent rouler librement. Mais après tout, c’est clair : celui qui se trompe paie et, comme toujours, le bon sens n’a rien à voir avec tout cela.

 

piero.minuzzo@gmail.com

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