La Giunta regionale della Valle d’Aosta ha approvato un disegno di legge regionale che fissa nel medesimo giorno le elezioni regionali e quelle comunali. Di fatto, questa scelta obbliga i sindaci di scegliere: candidarsi per il rinnovo del Consiglio Valle o rigiocare la carta della fusciacca. E’ stata una scelta, che dovrà passare in aula, che merita attenzione non tanto per la sua astuzia politica, quanto per la sua grave mancanza di lungimiranza democratica.
La decisione di costringere i sindaci a scegliere tra la candidatura al Consiglio regionale e quella alla fusciacca – simbolo di un potere locale che deve fare i conti con i potenti di Piazza Deffeyes – non è solo una manovra politica. È una dimostrazione lampante di quanto la politica regionale sia ormai “barricata nella torre” del potere, con l’intento di tutelare non il bene comune, ma il proprio comodo.
Chi siede nella torre, al sicuro tra le mura protettive di un potere consolidato, non ha interesse a far entrare nuovi soggetti che potrebbero mettere in discussione il suo status e la sua poltrona. I sindaci, veri punti di riferimento nelle loro comunità, sono messi di fronte a un’odiosa scelta: rimanere a presidiare il loro territorio, in un ruolo che li rende vicini e conosciuti dai cittadini, o accettare di diventare una pedina nell'arena regionale. Eppure, questa scelta non è una libertà. È una limitazione della partecipazione democratica che spoglia le comunità locali del diritto di vedere il proprio sindaco rappresentato anche nel Consiglio Valle.
La logica che sta dietro questa manovra è tanto chiara quanto dannosa: ridurre la concorrenza, ridurre le possibilità di chi sta fuori, nel tentativo di mantenere intatti gli equilibri di potere. Ma cosa succede quando si fa così? Si limita il coinvolgimento degli elettori, proprio quelli che dovrebbero essere i veri protagonisti della democrazia. Invece di offrire ai cittadini la possibilità di scegliere il proprio rappresentante sia a livello locale che regionale, si erige una barriera insormontabile che impedisce alle comunità di godere di una rappresentanza a tutto tondo.
Il risultato di questa strategia è che si rafforza la distanza tra chi ha il potere e chi lo esercita nelle piccole realtà comunali. I sindaci, spogliati della possibilità di scegliere liberamente di candidarsi, si vedono costretti a ridurre il proprio impegno civico per non perdere il posto che occupano da anni. Ma, soprattutto, sono i cittadini a perdere in questa operazione. Perché chi sarebbe disposto a votare se sa che l'unica possibilità di vedere il proprio sindaco al Consiglio Valle è solo una chimera? Il coinvolgimento elettorale, invece di crescere, rischia di crollare, alimentando quella che ormai è una vera e propria apatia politica.
La scelta non è solo una semplice strategia per mantenere intatte le proprie posizioni di potere. È un attacco alla democrazia, una negazione del diritto delle comunità locali a essere pienamente rappresentate. La vera priorità, infatti, sembra non essere quella di rafforzare la partecipazione elettorale, ma quella di salvaguardare a tutti i costi le poltrone, rimanendo blindati in una torre sempre più lontana dalle vere esigenze della gente.
Questa manovra è la dimostrazione di come, troppo spesso, si preferisca ridurre le opportunità di partecipazione e coinvolgimento per tutti, pur di garantire a pochi privilegiati di restare a galla. Il danno, però, non è solo per i sindaci: è per l’intera comunità valdostana. Perché quando si tagliano le gambe alla partecipazione democratica, quando si impedisce alla gente di esprimersi pienamente, la democrazia è la prima a soccombere.
Le elezioni dovrebbero essere un’occasione di scelta e di rinnovamento, non un’arma nelle mani di chi teme il cambiamento. L'atto di costringere i sindaci a fare una scelta così drastica non è solo un errore politico. È una scelta che avrà effetti a lungo termine sulla fiducia dei cittadini nelle istituzioni e sull’integrità del nostro sistema democratico. La politica regionale non ha bisogno di strategie di conservazione del potere, ha bisogno di un rinnovo, di un’apertura che metta al centro le persone e i loro bisogni, non la perpetuazione di posizioni ormai obsolete.
La Valle d'Aosta merita una politica che guardi al futuro con occhi nuovi, non una politica che si rifugia dietro mura alte e impenetrabili, sempre più distaccate dalle reali necessità della sua gente. Ma, a quanto pare, chi è barricati nella torre ha solo una cosa in mente: salvarsi la poltrona, qualunque sia il prezzo che i valdostani dovranno pagare.
Barricati nella torre
Le gouvernement régional de la Vallée d'Aoste a approuvé un projet de loi régional qui fixe les élections régionales et municipales le même jour. En pratique, ce choix oblige les maires à faire un choix : se porter candidats pour le renouvellement du Conseil régional ou jouer à nouveau la carte de la fusciacca. C’est un choix qui, bien qu'il doive encore passer en plénière, mérite de l’attention, non tant pour sa ruse politique, mais pour son grave manque de vision démocratique.
La décision de contraindre les maires à choisir entre la candidature au Conseil régional et celle à la fusciacca – symbole d’un pouvoir local devant faire face aux puissants de la Place Deffeyes – n’est pas seulement une manœuvre politique. C’est une démonstration éclatante de la manière dont la politique régionale est désormais « barricadée dans la tour » du pouvoir, dans l’intention de protéger non pas le bien commun, mais ses propres intérêts.
Ceux qui sont dans la tour, à l’abri derrière les murs d’un pouvoir consolidé, n’ont aucun intérêt à laisser entrer de nouveaux acteurs qui pourraient remettre en question leur statut et leur fauteuil. Les maires, véritables points de référence dans leurs communautés, sont confrontés à un choix détestable : rester à la tête de leur territoire, dans un rôle qui les rend proches et bien connus des citoyens, ou accepter de devenir une simple pièce dans l’arène régionale. Pourtant, ce choix n'est pas une liberté. C’est une limitation de la participation démocratique qui prive les communautés locales du droit de voir leur maire représenté également au Conseil régional.
La logique derrière cette manœuvre est aussi claire que nuisible : réduire la concurrence, diminuer les chances de ceux qui sont en dehors, dans le but de maintenir intacts les équilibres de pouvoir. Mais que se passe-t-il lorsque l’on fait ainsi ? On limite l’engagement des électeurs, ceux qui devraient être les véritables acteurs de la démocratie. Au lieu d’offrir aux citoyens la possibilité de choisir leur représentant à la fois au niveau local et régional, on érige une barrière infranchissable qui empêche les communautés de jouir d’une représentation complète.
Le résultat de cette stratégie est le renforcement de la distance entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui l’exercent dans les petites réalités communales. Les maires, privés de la possibilité de se porter librement candidats, se voient contraints de réduire leur engagement civique pour ne pas perdre la place qu'ils occupent depuis des années. Mais, surtout, ce sont les citoyens qui perdent dans cette opération. Parce que qui serait prêt à voter s’il sait que la seule possibilité de voir son maire au Conseil régional est une illusion ? L’engagement électoral, au lieu de croître, risque de s’effondrer, alimentant ce qui est désormais une véritable apathie politique.
Le choix n’est pas seulement une stratégie pour maintenir intactes ses positions de pouvoir. C’est une attaque contre la démocratie, une négation du droit des communautés locales à être pleinement représentées. La véritable priorité, en effet, semble ne pas être de renforcer la participation électorale, mais de sauvegarder à tout prix les fauteuils, en restant enfermés dans une tour toujours plus éloignée des réels besoins de la population.
Cette manœuvre est la démonstration de la manière dont, trop souvent, on préfère réduire les opportunités de participation et d’engagement pour tous, afin de garantir à quelques privilégiés de rester à flot. Le préjudice, cependant, ne concerne pas uniquement les maires : il concerne toute la communauté valdôtaine. Parce que lorsqu’on coupe les jambes de la participation démocratique, lorsqu’on empêche les gens de s’exprimer pleinement, la démocratie est la première à en souffrir.
Les élections devraient être une occasion de choix et de renouveau, non une arme entre les mains de ceux qui craignent le changement. L’acte de contraindre les maires à faire un choix aussi drastique n’est pas seulement une erreur politique. C’est un choix qui aura des effets à long terme sur la confiance des citoyens dans les institutions et sur l’intégrité de notre système démocratique. La politique régionale n’a pas besoin de stratégies de conservation du pouvoir, elle a besoin de renouveau, d’ouverture, qui mette au centre les personnes et leurs besoins, et non la perpétuation de positions désormais obsolètes.
La Vallée d'Aoste mérite une politique qui regarde l'avenir avec des yeux neufs, non une politique qui se réfugie derrière des murs hauts et impénétrables, toujours plus éloignés des réelles nécessités de sa population. Mais, à ce qu'il semble, ceux qui sont barricadés dans la tour n’ont qu’une chose en tête : sauver leur fauteuil, quel qu’en soit le prix que les habitants de la Vallée d'Aoste devront payer.