Le recenti dichiarazioni di alcuni esponenti locali dei partiti nazionali al governo, in particolare del rappresentante di Fratelli d’Italia, evidenziano una pericolosa ignoranza delle dinamiche istituzionali e un approccio che sembra voler ridurre la politica valdostana a mere logiche di potere centralistico. La denuncia dell'Union Valdôtaine, che ha sentito il bisogno di ribadire i principi dell'autonomismo, non è solo una questione di difesa dell'identità valdostana, ma anche un monito a non abbassare la guardia di fronte a quelle forze politiche che sembrano dimenticare il vero significato di dialogo e cooperazione.
“Il dialogo istituzionale, quello che permette di confrontarsi sui dossier che riguardano la Valle d'Aosta, è un diritto e un dovere per chi rappresenta il nostro territorio”, si legge nel comunicato dell'Union Valdôtaine. Un diritto che ha radici profonde, che affondano nel 1945 e che continuano a darci forma ancora oggi. Un diritto che ci permette di essere interlocutori legittimi, senza dover appartenere a un partito o senza dover indossare maschere politiche imposte dall’alto. Ma questo sembra sfuggire a chi, con il peso del centralismo sovranista, non riesce a capire che la nostra autonomia è il fondamento stesso della nostra convivenza e che il dialogo tra istituzioni non ha colore politico.
Eppure, nonostante il principio di leale cooperazione che da sempre caratterizza la nostra politica, c'è chi prova a fare del “partitismo” la chiave di lettura di qualsiasi interazione istituzionale. "Non è necessario avere la tessera di un partito per parlare con un ministro", afferma l’Union Valdôtaine, e non potrebbe esserci affermazione più vera. L’idea che il dialogo istituzionale debba essere incanalato in una logica di appartenenza a partiti o movimenti è un sintomo di una mentalità ristretta e retrograda, che nega alla Valle d'Aosta il diritto di rappresentarsi al di là degli schieramenti politici nazionali. E questo, purtroppo, è il cuore del problema che solleva l’autonomismo: una mentalità che, se non combattuta, rischia di cancellare la nostra identità e la nostra autonomia.
Le forze sovraniste e centraliste non possono concepire che una regione come la Valle d'Aosta, pur facendo parte di uno Stato nazionale, abbia il diritto di dialogare con chiunque, a prescindere dalle inclinazioni politiche, per il bene della propria gente e del proprio territorio. La sovranità che esse propugnano non è altro che una versione distorta di centralismo che, con il pretesto di proteggere la nazione, schiaccia le voci locali e le specificità regionali. Un centralismo che vede nel dialogo interistituzionale una minaccia, anziché una risorsa.
Un’altra parte del problema è la logica dell’amichetismo, che sembra essere sempre più radicata tra chi, nelle vesti di un "proconsole", pretende di determinare le relazioni politiche in nome di un potere che non riconosce le regole e le tradizioni di dialogo istituzionale. Non è certamente con questa visione che i valdostani intendono far valere le proprie ragioni. Non è con il clientelismo che si difendono gli interessi di un territorio. Non è con il personalismo e la politica dei favori che si costruisce un futuro equo e prospero per la Valle d’Aosta.
Alla fine, l’autonomismo non è solo un concetto giuridico o politico, ma è una visione di società, in cui ogni regione ha il diritto di essere ascoltata e di decidere liberamente del proprio futuro. Questo non significa mettere in discussione la solidarietà tra le diverse aree del Paese, ma riconoscere la specificità e le esigenze di ciascun territorio. Un’autonomia che, se ben gestita, è una risorsa per l’intero Stato, non un ostacolo alla sua unità.
Ecco perché il centralismo sovranista, che cerca di imporre una visione uniformante, non è solo dannoso per la Valle d'Aosta, ma per l'intero sistema democratico italiano. Se non si fa attenzione, rischiamo di perdere quella capacità di dialogare e di cooperare che è stata, e deve continuare ad essere, il nostro punto di forza. L'Union Valdôtaine, con le sue affermazioni, ci invita a non dimenticare che l’autonomismo è la strada per un futuro più inclusivo e rispettoso della pluralità, un futuro in cui non ci siano posti riservati ai poteri forti e centralisti, ma dove la voce di ogni regione possa essere ascoltata e rispettata.
Ignorances et amitiés
Les récentes déclarations de certains représentants locaux des partis nationaux au gouvernement, en particulier du représentant de Fratelli d’Italia, mettent en évidence une dangereuse ignorance des dynamiques institutionnelles et une approche qui semble vouloir réduire la politique valdôtaine à de simples logiques de pouvoir centraliste. La dénonciation de l'Union Valdôtaine, qui a ressenti le besoin de réaffirmer les principes de l'autonomisme, n'est pas seulement une question de défense de l'identité valdôtaine, mais aussi un avertissement à ne pas baisser la garde face à ces forces politiques qui semblent oublier la véritable signification du dialogue et de la coopération.
« Le dialogue institutionnel, celui qui permet de discuter des dossiers concernant la Vallée d'Aoste, est un droit et un devoir pour ceux qui représentent notre territoire », peut-on lire dans le communiqué de l'Union Valdôtaine. Un droit qui a des racines profondes, remontant à 1945, et qui continue à nous structurer encore aujourd'hui. Un droit qui nous permet d'être des interlocuteurs légitimes, sans devoir appartenir à un parti ou porter des masques politiques imposés d'en haut. Mais cela semble échapper à ceux qui, avec le poids du centralisme souverainiste, ne parviennent pas à comprendre que notre autonomie est le fondement même de notre coexistence et que le dialogue entre institutions n'a pas de couleur politique.
Pourtant, malgré le principe de coopération loyale qui caractérise depuis toujours notre politique, il y en a qui essaient de faire du « parti-pris » la clé de lecture de toute interaction institutionnelle. « Il n'est pas nécessaire d'avoir la carte d'un parti pour parler à un ministre », affirme l'Union Valdôtaine, et il n'y a pas de déclaration plus vraie que celle-ci. L'idée que le dialogue institutionnel doive être canalisé dans une logique d'appartenance à des partis ou à des mouvements est le symptôme d'une mentalité étroite et rétrograde, qui nie à la Vallée d'Aoste le droit de se représenter au-delà des clivages politiques nationaux. Et cela, malheureusement, est le cœur du problème soulevé par l'autonomisme : une mentalité qui, si elle n'est pas combattue, risque d'effacer notre identité et notre autonomie.
Les forces souverainistes et centralistes ne peuvent concevoir qu'une région comme la Vallée d'Aoste, bien qu'appartenant à un État national, ait le droit de dialoguer avec quiconque, indépendamment des inclinations politiques, pour le bien de son peuple et de son territoire. La souveraineté qu'elles prônent n'est rien d'autre qu'une version déformée du centralisme qui, sous prétexte de protéger la nation, écrase les voix locales et les spécificités régionales. Un centralisme qui voit dans le dialogue interinstitutionnel une menace plutôt qu'une ressource.
Une autre partie du problème est la logique de l'amitié, qui semble être de plus en plus enracinée parmi ceux qui, sous les traits d'un "proconsul", prétendent déterminer les relations politiques au nom d'un pouvoir qui ne reconnaît pas les règles et les traditions du dialogue institutionnel. Ce n'est certainement pas avec cette vision que les valdôtains entendent faire valoir leurs droits. Ce n'est pas avec le clientélisme que l'on défend les intérêts d'un territoire. Ce n'est pas avec le personnaliste et la politique des faveurs que l'on construit un avenir équitable et prospère pour la Vallée d'Aoste.
Finalement, l'autonomisme n'est pas seulement un concept juridique ou politique, mais une vision de société, dans laquelle chaque région a le droit d'être entendue et de décider librement de son avenir. Cela ne signifie pas remettre en question la solidarité entre les différentes zones du pays, mais reconnaître la spécificité et les besoins de chaque territoire. Une autonomie qui, si elle est bien gérée, est une ressource pour l'ensemble de l'État, et non un obstacle à son unité.
C'est pourquoi le centralisme souverainiste, qui cherche à imposer une vision uniformisante, n'est pas seulement nuisible à la Vallée d'Aoste, mais à l'ensemble du système démocratique italien. Si l'on n'y prend pas garde, nous risquons de perdre cette capacité à dialoguer et à coopérer qui a été, et doit continuer à être, notre point fort. L'Union Valdôtaine, avec ses déclarations, nous invite à ne pas oublier que l'autonomisme est la voie d'un avenir plus inclusif et respectueux de la pluralité, un avenir dans lequel il n'y ait pas de places réservées aux pouvoirs forts et centralistes, mais où la voix de chaque région puisse être entendue et respectée.