Il 27 gennaio, un giorno di memoria che oggi rischia di sfuggirci di mano.
Il 27 gennaio non è solo una data sul calendario: è il simbolo di una delle pagine più buie della storia dell’umanità. La liberazione del campo di concentramento di Auschwitz, il 27 gennaio 1945, segna la fine di un incubo che ha visto milioni di vite spezzate, tra atroci sofferenze e disumanità inaudita. Ma quest'anno, più che mai, ci troviamo a riflettere su come quel ricordo, che dovrebbe essere un monito per le generazioni future, sembri sempre più lontano dalla realtà quotidiana che stiamo vivendo.
In Italia, oggi, sembra che il concetto stesso di "memoria" stia perdendo il suo valore. La memoria della Shoah, delle leggi razziali, della persecuzione e del genocidio, non è solo una lezione storica, ma una responsabilità civile che ogni singola generazione deve farsi carico di trasmettere. Eppure, nella nostra politica odierna, il pericolo che quei terribili giorni si trasformino in una narrazione sempre più sfocata è tangibile.
Le forze politiche che oggi dominano il panorama italiano sembrano costantemente dimenticare che la memoria non è solo una questione di passato, ma di futuro. La riscoperta di vecchi pregiudizi, l’alimentarsi di sentimenti razzisti, antisemiti e xenofobi non è più una possibilità remota, ma una realtà preoccupante che avanza sotto traccia, magari sotto il nome di "sovranismo" o "patriottismo". A chi invoca la libertà di espressione per giustificare comportamenti intolleranti e discriminatorii, bisogna rispondere che la libertà non può mai essere la maschera dell'odio. L’eco delle politiche fasciste che segnarono il ventennio nero non dovrebbe avere spazio, ma purtroppo oggi vediamo ancora una normalizzazione di questi messaggi.
Se il 27 gennaio fosse solo un giorno di commemorazione senza una reale consapevolezza politica, saremmo di fronte a un fallimento collettivo. Non possiamo permetterci di sottovalutare le crescenti manifestazioni di odio che attraversano le piazze, le parole che si fanno ideologia, l’ignavia che sembra rispondere a tutto ciò. Auschwitz non è solo un luogo geografico: è il simbolo del punto estremo in cui la normalità di una società può cedere di fronte alla rimozione della memoria storica, al ritorno di logiche di segregazione, alla negazione dei diritti fondamentali.
È allarmante pensare che in un momento in cui le ferite storiche dovrebbero insegnarci a costruire una società inclusiva, aperta e rispettosa delle diversità, alcuni tentano di spingere il nostro paese verso un abisso di esclusione e intolleranza. Le parole che oggi vengono pronunciate dai leader politici hanno un peso devastante, soprattutto per le nuove generazioni, che sono le prime a percepire, tra i social network e la retorica politica, che l’odio è tornato a galla sotto nuove forme, ma pur sempre velenose.
Se davvero vogliamo onorare il 27 gennaio e la memoria della Shoah, non basta limitarsi a un giorno di commemorazione. È fondamentale che la politica italiana, in tutte le sue sfaccettature, si impegni concretamente per arginare la riscoperta di ideologie pericolose che vorrebbero riportarci indietro nel tempo. Non possiamo permetterci di cedere all’ignavia, al silenzio complice, o peggio ancora, alla normalizzazione dei discorsi d’odio che già da qualche anno stanno trovando spazio nelle nostre istituzioni e nella nostra vita quotidiana.
Il 27 gennaio non è solo il ricordo di una liberazione: è un imperativo morale. Non possiamo lasciare che la memoria dell’Olocausto venga appannata dalla polvere dell’indifferenza o della disinformazione. Il nostro compito, oggi, è quello di vigilare, resistere e, soprattutto, educare. Perché ogni volta che dimentichiamo, ogni volta che abbassiamo la guardia, siamo più vicini a ripetere gli errori del passato. Il rischio non è solo teorico: è già qui, in agguato. E non possiamo permetterci di ignorarlo.
25 gennaio sempre
Le 27 janvier, un jour de mémoire qui risque aujourd’hui de nous échapper.
Le 27 janvier n’est pas seulement une date sur le calendrier : c’est le symbole d’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité. La libération du camp de concentration d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, marque la fin d’un cauchemar qui a vu des millions de vies brisées, entre souffrances atroces et inhumanité inouïe. Mais cette année, plus que jamais, nous sommes amenés à réfléchir sur la manière dont ce souvenir, qui devrait être un avertissement pour les générations futures, semble de plus en plus éloigné de la réalité quotidienne dans laquelle nous vivons.
En Italie, aujourd’hui, il semble que le concept même de "mémoire" perde sa valeur. La mémoire de la Shoah, des lois raciales, des persécutions et du génocide n’est pas seulement une leçon historique, mais une responsabilité civique que chaque génération doit transmettre. Pourtant, dans la politique actuelle, le danger que ces jours terribles se transforment en un récit de plus en plus flou est bien réel.
Les forces politiques qui dominent aujourd’hui le panorama italien semblent constamment oublier que la mémoire n’est pas seulement une question de passé, mais aussi de futur. La redécouverte de vieux préjugés, l’alimentation de sentiments racistes, antisémites et xénophobes n’est plus une possibilité lointaine, mais une réalité inquiétante qui avance sous la surface, peut-être sous les noms de "souverainisme" ou "patriotisme". À ceux qui invoquent la liberté d’expression pour justifier des comportements intolérants et discriminatoires, il faut répondre que la liberté ne peut jamais être le masque de la haine. L’écho des politiques fascistes qui ont marqué la période noire ne devrait pas avoir de place, mais malheureusement, aujourd’hui, nous voyons encore une normalisation de ces messages.
Si le 27 janvier n’était qu’un jour de commémoration sans une réelle prise de conscience politique, nous serions face à un échec collectif. Nous ne pouvons pas sous-estimer les manifestations croissantes de haine qui traversent les places, les paroles qui se transforment en idéologie, l’indifférence qui semble répondre à tout cela. Auschwitz n’est pas seulement un lieu géographique : c’est le symbole du point extrême où la normalité d’une société peut céder face à l’oubli de la mémoire historique, au retour de logiques de ségrégation, à la négation des droits fondamentaux.
Il est alarmant de penser qu’à un moment où les blessures historiques devraient nous enseigner à construire une société inclusive, ouverte et respectueuse des différences, certains tentent de pousser notre pays vers un abîme d’exclusion et d’intolérance. Les paroles prononcées aujourd’hui par les dirigeants politiques ont un poids dévastateur, surtout pour les nouvelles générations, qui sont les premières à percevoir, à travers les réseaux sociaux et la rhétorique politique, que la haine refait surface sous de nouvelles formes, mais toujours aussi venimeuses.
Si nous voulons vraiment honorer le 27 janvier et la mémoire de la Shoah, il ne suffit pas de se limiter à un jour de commémoration. Il est essentiel que la politique italienne, dans toutes ses facettes, s’engage concrètement pour endiguer la redécouverte d’idéologies dangereuses qui chercheraient à nous ramener dans le passé. Nous ne pouvons pas nous permettre de céder à l’indifférence, au silence complice, ou pire encore, à la normalisation des discours de haine qui, depuis quelques années, trouvent leur place dans nos institutions et dans notre vie quotidienne.
Le 27 janvier n’est pas seulement le souvenir d’une libération : c’est un impératif moral. Nous ne pouvons pas laisser la mémoire de l’Holocauste être ternie par la poussière de l’indifférence ou de la désinformation. Notre tâche aujourd’hui est de veiller, de résister et, surtout, d’éduquer. Car chaque fois que nous oublions, chaque fois que nous baissons la garde, nous nous rapprochons de la répétition des erreurs du passé. Le risque n’est pas seulement théorique : il est déjà là, en embuscade. Et nous ne pouvons pas nous permettre de l’ignorer.