Chez Nous - 10 gennaio 2025, 08:00

Isolés et déconnectés

Isolai e sconnessi

Le valli laterali della nostra Valle d'Aosta sono ormai diventate un luogo dove la connessione a internet e la possibilità di comunicare sembrano essere un lusso che pochi possono permettersi. Ogni estate e in ogni ponte vacanziero, quando le nostre montagne si popolano di turisti, le congestioni di traffico dati rendono praticamente impossibile qualsiasi tipo di comunicazione per i residenti. In molte zone, non solo il segnale telefonico è un miraggio, ma anche l'accesso a internet diventa un sogno irrealizzabile. È intollerabile che nel 2025, in una regione che punta sul turismo e sulla qualità della vita, le valli laterali siano prive di segnali e infrastrutture tecnologiche minimamente decenti.

La nostra Petite Vallée è solo uno degli esempi di un problema che affligge gran parte della Valle d'Aosta. Perché, nonostante i grandi annunci e i proclami sulla digitalizzazione, troppo spesso ci troviamo a fare i conti con l’assenza totale di segnale. Non possiamo più accettare che le aree montane siano diventate zone bianche, dove l’accesso alla rete è una chimera. Eppure, mentre ci vengono promesse soluzioni per migliorare l’accesso alla banda larga, la realtà è ben diversa. Gli operatori come INWIT, Vodafone, TIM e Wind Tre continuano a fare orecchie da mercante, a invocare difficoltà economiche e logistiche, mentre la Regione sembra essere completamente assente, senza alcuna forza di indirizzare o costringere questi colossi a investire in maniera adeguata nelle nostre valli.

Siamo stanchi di ascoltare scuse e promesse vuote. La Regione, che dovrebbe essere al fianco dei propri cittadini, non può limitarsi a lamentarsi. Deve intervenire con la forza necessaria, usando tutti gli strumenti a disposizione per garantire che le telecomunicazioni siano un diritto, non un privilegio. Per troppo tempo, l’inerzia della politica regionale ha lasciato che le nostre comunità rimanessero isolate, senza nemmeno un accesso decente a internet. In un’epoca in cui la comunicazione è essenziale per la vita quotidiana, non possiamo continuare a restare nel passato.

Uncem, l'Unione Nazionale Comuni, Comunità Enti Montani, ha già raccolto oltre 4500 segnalazioni da tutta Italia, e tra queste, quelle provenienti dalla nostra Valle d'Aosta sono in costante aumento. La situazione è critica e non può essere ignorata. Le amministrazioni locali non possono più restare indifferenti, mentre il numero dei residenti continua a calare, il turismo vacilla e la nostra regione si fa sempre più periferica. Dobbiamo chiederci: cosa sta facendo la Regione per contrastare il problema? Quali azioni concrete sta intraprendendo per migliorare la qualità della vita dei residenti e garantire che chi arriva da fuori possa godere di un servizio degno di una zona turistica?

La mancanza di segnali, la carenza di ripetitori e la continua inaccessibilità delle comunicazioni non sono solo un problema di comodità, sono un vero e proprio ostacolo allo sviluppo delle nostre valli. E se gli operatori privati non sono disposti a fare la loro parte, lo Stato e la Regione devono farsi carico di questa responsabilità. Non possiamo permettere che le nostre comunità muoiano di abbandono, di isolamento e di disconnessione. Non basta mettere a disposizione qualche punto Wi-Fi temporaneo nei centri comunali per mascherare una situazione che è ben più grave.

Il diritto a una connessione stabile non può essere una chimera per chi vive e lavora qui, né per i turisti che scelgono la nostra terra. Le soluzioni provvisorie non sono sufficienti: chi viene a trascorrere qualche giorno nelle nostre valli ha il diritto di potersi connettere a internet, di mandare messaggi, di chiamare, di avere accesso a tutte le informazioni necessarie per godersi al meglio la sua vacanza. Non si può più tollerare che per risolvere un semplice problema di rete sia necessario allestire un impianto privato. La Regione non può più chiudere gli occhi davanti a una realtà che non è più sostenibile.

E, se è vero che siamo una regione bilingue, non possiamo accontentarci di un sistema che ignora anche le esigenze linguistiche di una comunità che parla francese. La mancanza di emittenti televisive in lingua francese è solo un ulteriore segno di come la nostra regione sia sempre più emarginata. Ma ciò che più conta è la connessione a internet, che non è solo una questione di modernità, ma di vita quotidiana, di sicurezza, di sviluppo e di lotta allo spopolamento.

La Regione deve agire, e deve farlo subito, con determinazione e senza più scuse. Non possiamo rimanere isolati, né fisicamente né digitalmente. Senza rete, senza segnale, senza ripetitori, la nostra Valle d'Aosta diventa sempre più una terra di frontiera, dimenticata e abbandonata. Non possiamo permettercelo.

Isolati e sconnessi

Les vallées latérales de notre Vallée d'Aoste sont devenues des endroits où la connexion à Internet et la possibilité de communiquer semblent être un luxe que peu peuvent se permettre. Chaque été, lorsque nos montagnes se remplissent de touristes, les congestions du trafic de données rendent pratiquement impossible toute communication pour les résidents. Dans de nombreuses zones, non seulement le signal téléphonique est un mirage, mais l'accès à Internet devient un rêve irréalisable. Il est intolérable qu'en 2025, dans une région qui mise sur le tourisme et la qualité de vie, les vallées latérales soient privées de signaux et d'infrastructures technologiques minimales.

Notre Petite Vallée est l'un des exemples d'un problème qui touche une grande partie de la Vallée d'Aoste. Parce que, malgré les grands discours et les proclamations sur la numérisation, trop souvent nous nous retrouvons à faire face à l'absence totale de signal. Nous ne pouvons plus accepter que les zones de montagne soient devenues des zones blanches, où l'accès au réseau est une chimère. Et pourtant, alors que l'on nous promet des solutions pour améliorer l'accès à la bande passante, la réalité est bien différente. Les opérateurs comme INWIT, Vodafone, TIM et Wind Tre continuent d'ignorer la situation, invoquant des difficultés économiques et logistiques, tandis que la Région semble être totalement absente, sans aucune force pour orienter ou contraindre ces géants à investir correctement dans nos vallées.

Nous en avons assez d'entendre des excuses et des promesses vaines. La Région, qui devrait être aux côtés de ses citoyens, ne peut se contenter de se lamenter. Elle doit intervenir avec la force nécessaire, en utilisant tous les outils à sa disposition pour garantir que les télécommunications soient un droit, et non un privilège. Trop longtemps, l'inertie de la politique régionale a laissé nos communautés isolées, sans même un accès décent à Internet. À une époque où la communication est essentielle à la vie quotidienne, nous ne pouvons plus continuer à vivre dans le passé.

Uncem, l'Union nationale des communes, communautés et entités montagnardes, a déjà recueilli plus de 4500 signalements de toute l'Italie, et parmi ceux-ci, ceux de notre Vallée d'Aoste sont en constante augmentation. La situation est critique et ne peut être ignorée. Les administrations locales ne peuvent plus rester indifférentes, tandis que le nombre de résidents continue de diminuer, que le tourisme est fragilisé et que notre région devient de plus en plus périphérique. Nous devons nous demander : que fait la Région pour lutter contre ce problème ? Quelles actions concrètes sont mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie des résidents et garantir que ceux qui viennent de l'extérieur puissent bénéficier d'un service digne d'une destination touristique ?

Le manque de signal, l'absence de répéteurs et l'inaccessibilité continue des communications ne sont pas seulement un problème de confort, mais un véritable obstacle au développement de nos vallées. Et si les opérateurs privés ne sont pas prêts à faire leur part, l'État et la Région doivent prendre cette responsabilité. Nous ne pouvons pas permettre à nos communautés de mourir de l'abandon, de l'isolement et de la déconnexion. Il ne suffit pas de mettre en place quelques points Wi-Fi temporaires dans les mairies pour masquer une situation qui est bien plus grave.

Le droit à une connexion stable ne peut pas être un luxe pour ceux qui vivent et travaillent ici, ni pour les touristes qui choisissent notre région. Les solutions provisoires ne suffisent pas : ceux qui viennent passer quelques jours dans nos vallées ont le droit de se connecter à Internet, d'envoyer des messages, de passer des appels, d'avoir accès à toutes les informations nécessaires pour profiter au mieux de leur séjour. Il n'est plus acceptable que pour résoudre un simple problème de réseau, il faille installer un dispositif privé. La Région ne peut plus fermer les yeux sur une réalité qui ne peut plus être supportée.

Et, bien que nous soyons une région bilingue, nous ne pouvons pas nous contenter d'un système qui ignore aussi les besoins linguistiques d'une communauté francophone. Le manque de chaînes de télévision en français est un autre signe de l'isolement de notre région. Mais ce qui est le plus important, c'est la connexion à Internet, qui n'est pas seulement une question de modernité, mais de vie quotidienne, de sécurité, de développement et de lutte contre l'abandon.

La Région doit agir, et elle doit le faire immédiatement, avec détermination et sans plus d'excuses. Nous ne pouvons pas rester isolés, ni physiquement ni numériquement. Sans réseau, sans signal, sans répéteurs, notre Vallée d'Aoste devient une terre frontière, oubliée et abandonnée. Nous ne pouvons pas l'accepter.

piero.minuzzo@gmail.com