L’Institution scolaire “San Francesco” a été choisie pour expérimenter le projet pédagogique français “L’air et moi” qui, avec un langage simple et un peu d’humour, renseigne et sensibilise les élèves au sujet de la pollution de l’air.
15.000 litres d’air entrent dans nos poumons chaque jour, 15.000 litres d’air qui ont fait leur merveilleuse apparition, sous forme d’un ballon, dans la cour de l’Institution Scolaire “San Francesco” à Aoste: elle est la première parmi les écoles valdôtaines à être recrutée par l’ARPA Vallée d’Aoste dans “L’air et moi”, un projet pédagogique, interactif et ludique de sensibilisation à la qualité de l’air.
Comme l’air est affaire de tous et il sera encore plus l’affaire des nouvelles générations, le choix d’importer l’actualité dans l’école crée l’occasion pour reproduire la structure d’un discours cohérent, ancré dans la réalité et conçu pour abattre les cloisons étanches des différentes disciplines, à tous les niveaux, des écoles maternelles au collège.
Sans les classes, la compréhension de l’importance de l’air passe à travers la prise de conscience d’un geste essentiel et qui nous est naturel sans y penser, et surtout à travers la connaissance des causes et des conséquences de la pollution par le biais d’animations, bandes dessinées, quiz et vidéos, en trois langues (français, italien et anglais); l’Institution scolaire “San Francesco” ayant également un rôle actif dans la traduction des modules didactiques.
“L’air et moi” offre véritablement l’exemple d’un travail coopératif, entre des experts, des enseignants et des élèves, qui remodèle le projet au fur et à mesure que tous les protagonistes apportent leurs contributions.
On ne voit autant de doigts levés en classe que pendant des activités qui suscitent profondément la curiosité des élèves, et la curiosité est justement la stratégie communicative mise en place par l’équipe de l’Air PACA, l’association agréée par le Ministère français de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, qui depuis 2009 raconte à des milliers d’enfants de 3 à 15 ans les coordonnées et les chiffres clef du phénomène, préférant la réflexion à la diabolisation, au seul but d’insuffler une évidence aussi automatique que la respiration. Chacun peut et doit prendre sa part.